Fécond est le silence au seuil d'un nouveau livre :
– Ce mot ne se comprend qu'aux œuvres d'élection –
On augure déjà, avec appréhension,
Et l'Ennui qui abat et l'Élan qui délivre.
Celui qui aime lire est comme un esprit ivre,
Avide de conquête, appelant l'Émotion,
Aspirant au Vertige et à la Direction
Qu'allumera l'auteur pour l'aider à mieux vivre.
Un distillat de soi : voilà ce qu'est l'écrit,
Un extrait quintessent comme le dernier cri.
Des livres j'ai appris et l'enfer et l'extase
Et tout ce que défend chaque prêtre faquin ;
Il suffit d'observer toute l'humaine stase
Du long temps ténébreux qu'on n'en obligea qu'un !
Écrit le 21 août 2018. Publié le 6 octobre 2018.
VOUS LISEZ
À part
PoesiaAvez-vous remarqué ? un recueil de poésie n'a (presque) jamais de quatrième de couverture ! Et comment ferais-je, alors, pour résumer mieux que les autres toutes les visions, toutes les sensations et toutes les idées qui me viendront au gré des jour...
