Joyeux drille profond, nu satyre au phallus,
Érigé au bureau que la clarté subsume,
Sa gaîté se réjouit en gilet de costume :
Sous ses poils est sa peau... avec un puissant plus !
Il faut à son ardeur des combats et des « sus ! »
Solitaire à l'envi, il frappe comme un rhume !
Les nabots qu'il pourfend de sa superbe... plume
Ignorent ses assauts : obliterreux nimbus !
Il reforge l'abscons à coups de révolver,
Dynamite l'enfer ou l'habite de vers
Ses hercules taïaut sont d'exquises luxures !
Cependant qu'en son antre où peut turgir le Colt
Il jaillit en incube insufflant mille volts,
Il professe, fécond – et son Feu le rassure !
Écrit le 29 mars 2020. Publié le 3 mai 2020.
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PoésieAvez-vous remarqué ? un recueil de poésie n'a (presque) jamais de quatrième de couverture ! Et comment ferais-je, alors, pour résumer mieux que les autres toutes les visions, toutes les sensations et toutes les idées qui me viendront au gré des jour...
