En ce cénacle obscur où règnent les Crapauds,
– Féaux rares dont l'âme excellente renferme
Ce qu'aux gens dissimule un abord pachyderme
Parce qu'aux denses chairs il faut de dures peaux –,
J'écouterai, fervent, en habile suppôt,
Chaque terme élevé dans ces ignorés thermes,
Instillant de cet art, comme un fertile sperme,
Les songes pénétrants qui hantent le repos.
Un hôte vénérable accueillera ces Maîtres
Qui deviseront seuls, inconnus des passants ;
Je sentirai le feu et la cendre, peut-être ;
Mais dans l'expiration de cet ultime sang
Où des pensers de cuir mépriseront des foules,
J'aurai vécu enfin ! le Soleil et la Houle.
Écrit le 1er avril 2022. Publié le 30 mais 2022.
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ПоэзияAvez-vous remarqué ? un recueil de poésie n'a (presque) jamais de quatrième de couverture ! Et comment ferais-je, alors, pour résumer mieux que les autres toutes les visions, toutes les sensations et toutes les idées qui me viendront au gré des jour...