32- Ignorance

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Dans le chapitre précédant:

Comme on sait, Jade s'est réfugiée chez Alex, Thomas et Anamée pour se ''sauver'' de sa mère. Mais elle prend la vérité en main et y retourne pour prendre quelques vêtement, espérant pouvoir passer un peu de temps encore avec notre chère famille, qui a accueillit notre amie Jade. Thomas et Jade décide d'aller manger ensemble. Notre charmant ami Thomas prend l'initiative d'embrasser Jade... (akward (moment étrange, en français)) Pour en finir avec ça, Alex et Jade se chicane et elle décide de partir, puisqu'il ne reste qu'une semaine avant Noël...

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Je restais face à la porte, depuis plus de cinq minutes. Je ne savais plus trop quoi faire. Devais-je entrer? Ou pas? Je ne sais pas, je ne sais plus. En prenant mon courage à deux mains, j'entrais dans la maison. Je trouvais ma mère, assise dans le salon, consolant Antoine. Puisqu'elle ne pouvait pas me voir, je restais immobile quelques instants pour écouter leur conversation.

- Antoine, je... Ta sœur a vécu des choses... Plutôt difficile, mais...

- Mais elle est là! Pour toi, Antoine, annonçais-je à l'improviste.

Je passais une main dans mes cheveux, puis attendais une réponse de la part de mon frère. Je n'avais absolument aucune envie de parler à ma mère.

- Jade, criait mon petit frère en sautant dans mes bras.

Je le déposais et défripais mon chandail. Il souriait à pleine dents et ça faisait du bien de voir une personne heureuse. Je lui donnais un bisou sur la tête et montais dans ma chambre. Je défaisais ma valise et me couchais sur mon lit. Je ne me sentais à peine chez moi. Je prenais mon téléphone et un message de la part de Thomas s'affichait sur mon écran. Il me demandait de le rejoindre dans le parc près de chez, mais pour dire vrai, je n'avais aucune envie d'y aller. Je n'avais pas envie de bouger, mais je voulais voir Thomas.

J'enfilais mon manteau d'hiver et une tuque, puis sortais. Je pouvais voir ma mère me regarder partir, la larme à l'œil. Elle était là, pleurant à travers la fenêtre, à me laisser partir comme si de rien n'était. Elle me laissait prendre des distances et je lui étais reconnaissante pour cela.

Lorsque j'arrivais au parc, Thomas y était déjà. Il me prenait dans ses bras. J'avais sûrement l'air d'un gros bébé, mais je pleurais. Je pleurais dans ses bras. Dans les bras d'un garçon presque inconnu. Un garçon presque inconnu en qui j'avais totalement confiance. Et c'est pour cette raison, que je me retrouvais là, à pleurer dans ses bras.

- Ça va, finissait-il par demander.

Je secouais la tête avant d'enfouir ma tête plus profondément dans son cou. Il frottait mon dos de sa main et ressaierais son étreinte. Je relevais ma tête pour le regarder dans les yeux, puis il faisait de même. Nous étions là, dans un parc sous la neige, moi pleurant dans ses bras. Il suffirait qu'il m'embrasse passionnément pour que ce moment devienne une scène de film romantique. Puis ce qui devait arriver, arriva. Il m'embrassait de nouveau, mais cette fois le baiser était... Était vrai! Je répondais et il continuait. Malgré toute cette chaleur que dégageait Thomas, j'avais froid et je pleurais toujours. Lorsque je me retirais, j'avais juste une envie. Partir en courant, mais il était temps de reprendre les choses en main et d'arrêter de fuir les situations dans lesquelles j'étais moins à l'aise.

- Je dois y aller, Thomas. On se reparle, plus tard.

- Jade, j'aimerais te voir bientôt, annonçait Thomas.

- Moi aussi.

Puis, je me levais lui embrassais la joue et retournais chez moi. Je n'en avais aucune envie pour être honnête, mais je devais le faire. Je ne pouvais pas rester seule pour le reste de mes jours. Enfin, j'étais plus seule chez moi qu'à l'extérieur. Je rentrais donc dans l'immense maison qui me servait de demeure et m'installais sur le canapé.

Ma mère revenait de je-ne-sais-ou et je n'avais pas envie de le savoir. Bref, j'ignorais sa présence en mangeant mon bol de céréales. Le soleil matinal m'aveuglait alors que j'étais tranquillement dans la cuisine. Mon téléphone, qui se trouvait près de moi, commençait à vibrer. Je le prenais doucement et regardais la notification qui venait d'apparaître dans mon écran vitreux. Un message d'Alex.

''*De: Alex*

Est-ce qu'on se rejoint au parc, vers 1h? On pourrait aller acheter des cadeaux...''

''*À: Alex*

Ouais! Je serai là!''

''*De: Alex*

Parfait, je t'attendrai!''

Je rangeais mon téléphone et montais prendre une douche chaude. J'enfilais ensuite une paire de jeans rouge et un chemisier blanc. Une fois prête, je sortais de la maison vêtue de mon énorme manteau d'hiver. La neige tombait à flot.

Lorsque j'arrivais au parc, Alex était déjà là. Je remerciais le ciel qu'il soit venu en voiture. Lorsque j'entrais, une bouffée de chaleur m'enivrais. Je me sentais en sécurité et au chaud.

- Ton frère n'est pas là, demandais-je soudainement.

- Si tu voulais y aller avec Tommy, il fallait le dire plutôt.

- Je posais la question c'est tout.

J'approchais mes mains de la trappe d'air chaude et les laissaient dans cette même position quelques secondes, jusqu'à ce que mes bras se fatiguent. Je me demandais alors comment ce faisait-il qu'il est une voiture, s'il ne venait que d'avoir 16 ans.

- Tu n'es pas un peu jeune pour avoir ton permis.

- J'ai suivi mon cours à 15 ans, pour avoir mon permis temporaire à 16 et mon vrai permis à 17 ans, annonçait-il en gardant les yeux sur la route.

- Tu as 17 ans? Mais pourquoi sommes-nous dans la même classe?

- Il faut vraiment tout t'expliquer, me disait-il en rigolant. Oui, j'ai 17 ans, car j'ai redoublé mon secondaire 3. C'est aussi pour cela que je suis dans la même classe que Tommy.

- Je vois.

Je n'avais jamais pensé qu'Alex avait pu redoublé une année. J'avais toujours cru qu'il avait 16 ans comme moi. Mais maintenant qu'il me le dit, il est impossible qu'il soit dans la même année que Thomas. À moins qu'il soient jumeaux, mais cela m'aurait beaucoup étonnés. On dirait que j'avais plus de facilité à parler avec eux et à être avec eux, depuis que je savais que nous n'étions pas cousins cousines. Pas que cela me dérangeait, mais je n'aimais pas cela. En fait, j'ignorais pourquoi cela me dérangeait autant, mais bon...

Tu finiras par le savoir... Savoir pourquoi cela te perturbais autant, tu le sauras. Mais pas aujourd'hui...

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Hey!

J'espère que vous allez bien? Moi oui! Je sens que la fin approche, mais en même temps, il me reste tellement de chose à écrire pour cette histoire! Enfin

bref, merci pour tout les amis...

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Abi xx

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