Aujourd'hui, j'ai eu un moment de nostalgie. J'ai relue toutes mes lettres, puis une lumière c'est allumer dans ma tête. Elle m'avait affirmer être la mère de ma mère. Je sais que cela fait longtemps, mais ce n'est quand relisant tout cela que je m'en suis rendue compte. Il faut admettre que ça dernière lettre était lourde sur le cœur. Et que cette nouvelle n'était qu'un petit potin comparé à l'autre. En fin, sa mort. J'ai toujours du mal à le dire...
Je sens quelque chose dans mon coeur... Je déposais la lettre sur la table de chevet et enfouissais mon visage dans un coussin posé sur mon lit. Je reprenais mes esprits avant de ne descendre. Je devais affronter ma mère. Lui demander des explications. Je n'avais jamais eu de grands-parents, là n'est pas le problème. Ce que me dérange, c'est d'être oubliger de remettre toute ma vie en question.
Je voyais ma mère écrasée sur le canapé. Elle retournais sa tête dans ma direction, puis m'envoyait un sourire. Je venais m'assoir près d'elle, tout en lui rendant son sourire.
-M'man?
- Oui, ma chérie?
- J'ai une question un peu... Spéciale pour toi, je disais.
Elle me lançais un sourire réconfortant voyant que je ne parraissait que mal en point.
- Je t'écoute.
- Euh... Qui est, euh... Ta mère?
Elle me regardait avec de grands yeux ronds. Sa bouche était à présent ouverte et refusait de prononcer un son. Elle restait comme cela un moment, puis finit part tout lacher.
- Je ne pensais pas devoir tout te dire aujourd'hui, mais je savais que ce jour viendrait. Alors, aussi bien tout te raconter, disait-elle. Je ne suis pas née en Australie. Je suis née en Irlande à Mullingar. J'habitait avec ma mère et mon père. Ma mère et mon père se sont séparé quand j'avais six et mon frère 15. Il lui est arrivé beaucoup de choses dans la vie, en seulement 15 ans et il s'est... enlever la vie, ajoutait-elle doucement.
En passant sa main dans ses cheveux grisonnant, elle poursuivait son récit.
- Dès l'âge de 18 ans, je suis venue vivre ici à Orange. Je me suis mariée à ton père et tu connais cette partie de l'histoire. Mais lorsque tu es née, j'ai remarquée ce collier à ton cou. Le même que ma mère portait. Je n'avais plus contact avec elle, donc j'ai fait mes propres recherches. J'ai alors trouvé cela. Les colliers et tout ce que je t'ai déjà expliquée, finissait-elle. Mais avant de finir, je voudrais te dire que j'ai compris un trucs parmis les recherches. Je crois que Le collier arrive une génération sur deux. Ce qui veut dire que tes enfants n'auront pas le collier, mais les enfants de tes enfants oui.
- Mais, pourquoi ne m'as-tu jamais parlé de ta mère?
- Je ne sais pas. C'est un choc, mais toi pourquoi as-tu voulue savoir toute l'histoire, demandait-elle.
- Euh, j'ai repris contact avec Caria, enfin ta mère.
- Elle est en vie?
Les larmes me montaient aux yeux, juste par le fait de parler de Caria. J'hochais la tête et baissais les yeux.
- Attends une seconde. Tu as repris contact avec ma mère sans mon accord ou même sans m'en avoir parler?
- Je suppose que je te dois des explications à mon tour.
Elle m'envoyait un regard noir et me prenait les mains.
- Oui, disait-elle.
- Il y a quelques temps, j'ai reçu une lettre. Elle m'expliquait, dans la première lettre, qu'elle avait fait des recherches et qu'elle m'avait trouvé. Elle avait le collier, elle aussi. Nous avons gardés contact et j'ai appris à la connaître et elle en a fait de même. Nous nous parlions de nos problèmes, nos inquiétudes. Nous pouvions parler sans se préoccuper si l'autre comprenait, car elle comprenait. Je ne m'étais jamais sentie aussi à l'aise de discuter de mon... Problème. Enfin, elle me parlait souvent qu'elle voulait tester si tout cela était vrai. Ou si ce n'était qu'une grosse mise en scène. Il s'avèrait que c'était vrai, car un jour elle a osé le tester. Et elle est morte! Ensuite, dans sa lettre, il y avait son collier et une lettre. Bref, à la fin de sa lettre une de ses amies avait écrit un mot. Elle n'était pas au courant du... Problème. Donc, elle me demandait ce qui se passait. Je ne lui est pas dit grand chose. Enfin, le maximum étant donné ma promesse. Et voilà!
- Oh mon dieu, disait-elle. Je... Je n'arrive pas à y croire. Tu... Et ma mère!
- Je ne le savais pas, disais-je. Mais lorsque je l'ai su, je ne m'en suis pas rendue compte. La dernière lettre qu'elle m'a envoyé était très lourde émotionnellement parlant.
- Est-ce que je peux lire tes lettres, demandait-elle d'une voix faible, à peine audible.
J'hochais le tête. C'était la moindre des choses après tout ce que je lui avait caché, même si j'en avais pas tout à fait conscience. Je me préparais à monter en haut, quand la sonnette sonnait. Ma mère se levait et ouvrait la porte. Antoine, un autre jeune garçon et sa mère se tenait de l'autre côté de l'embrasure de la porte. Les yeux de mon petit frère s'illuminaitent à ma vue. Il me sautait dans les bras et me donnait un bec mouillé sur la joue droite. Je le déposais sur le sol et descendais le peu de marche que j'avais montée. Ma mère refermait la porte derière l'ami d'Antoine et se retournais face à moi.
Je sortais de la douche, lorsque ma mère appelait pour le souper. J'enroulais mes cheveux mouillés dans une serviette et enfilais un pyjama en cotton. Je descendais les marches, mais tombais à la renverse à cause de mes bas glissants. Je me relevais et et continuais ma descente normalement.
Je m'installais à la table, à la droite de mon petit frère. Le repas était servis et comme toujours dans le silence. Sauf que cette fois, chaque fois que ma mère me regardait, ses yeux étaient remplis d'eau. Je savais qu'elle les retenait à cause de mon petit frère et que dès qu'elle en aurait l'occasion, elle irait pleurer dans son coin.
Je me trouvais dans ma chambre depuis que j'avais terminé de manger. Ma mère venait de border mon frère lorsqu'elle cognait à ma porte. Je lui criais le célèbre ''entrer''. Elle venait s'installer au pied de mon lit et me regardait les yeux au bord des larmes. Je savais que le moment était venue de lui montrer mes lettres. Ce qu'il y avait de plus précieux pour moi. Probablement plus que mon propre collier.
Je sortais donc la boîte de sous mon lit et la tendais à ma mère. Elle la prenait doucement en soufflant sur la possière qui s'y était accumulée. En la regardant lire, je voyais toute la gamme d'émotions. Elle pleurait et riait. Je savais qu'elle était heureuse que j'ai connue sa mère à ma manière. Lorsqu'elle lisait la dernière lettre, je lui tendais une deuxième boîte, dans laquelle j'avais placé le collier. Elle l'ouvrait prenait le collier de ses douces mains tremblotantes. Son visage était blême alors qu'elle levait la tête vers moi.
- Je vais aller dormir, disait-elle. On s'en reparle demain, car j'ai besoin de temps pour digérer tout cela.
Elle remettait le collier et les lettres dans leur boîte respective et se levait pour sortir de ma chambre. Elle fermait la porte derrière elle, ainsi que les lumières. Je sautais sous les couvertures avant de ne fermer mes yeux. Le sommeil ne venait pas immédiatement, mais après environ une heure d'attend, je m'endormais...
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Hey les amis,
Je suis vraiment désolée de ne pas avoir publier vendredi passé. Sur un autre sujet, je vous remercie pour les 4K vues et les plus de 100 votes. Je vous aime beaucoup et sérieusement, encore désolée.
VOTEZ ET COMMENTEZ
Merci
Abi xx
VOUS LISEZ
I Believe
FantasyCroyez-moi j'y est déjà pensée. Si seulement la vie était simple. Si seulement la famille, les amis, les personnes qui t'entourent. Imaginez comment serait la vie sans eux. Pire encore, imaginez comment serait la vie si elle dépendait d'un simple ob...