10- Anamée et sa boutique

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J'arrivais à l'entrée du centre d'achats. J'avais besoin de me changer les idées, afin d'oublier mes soucis. Certaines personnes se soûlent ou prennent de la drogue, mais moi je magasine. C'est plus raisonnable!


Je me promenais de boutique en boutique, n'ayant aucun but telle une bohème. J'apercevais, loin devant, une petite boutique. Je ne l'avais jamais remarquer auparavant. Il faut avouer que je ne viens que rarement dans les centres d'achats. Encore moins dans celui-ci. En m'approchant de l'étrange boutique, un frisson parcourais mon dos.


La boutique était sombre et des rideaux recouvraient la porte. Comme pour s'assurer que personne ne voit a l'intérieur. Une odeur de parfums mélangés envahissait mon nez.
Je poussais la porte afin de voir à l'intérieur. L'ambiance y était chaleureuse. Deux personne se promenaient dans l'allée des livres. Une odeur de poussière me faisait éternuer. Je reprenais mes esprits, lorsque qu'une vieille dame venait me voir.


- Bonjour, commençait-elle. Puis-je vous aidez?


La dame avait un faible accent britannique. Elle était grande et mince. Je l'estimais dans la cinquantaine. Ses cheveux grisonné par le temps tombaient librement sur ses frêles épaules. Elle portait une chemise lavande et un jeans bleu délavé. Celui-ci était de toute évidence trop grand pour elle. Une ceinture en cuir ornait sa taille. Une odeur de jasmin provenait d'une tasse qu'elle tenait dans sa main.


- Que contient votre magasin, demandais-je. C'est ma première visite, ici.


Elle hochais la tête tout en déposant sa tasse sur le comptoir où se trouvait la caisse. Elle relevait ses longs cheveux en un chignon un peu raté avant de me regarder de ses yeux intensément bleu.


- De toute évidence, affirmait-elle. Suivez-moi, j'vous pris.


Je la suivais. Nos pas coordonnés faisaient craquer le vieux plancher. Des taches de toutes sortes ajoutaient du charmes et de l'ancienneté au plancher. De nombreuses rangers étaient consacrer aux livres. Tandis que les autres étaient couverte de toutes sorte de marchandises.


- Vous venez d'entrée dans la boutique contenant tout les équipements pour vos rituels, commençait-elle.


Elle observait mon visage, perplexe.


- Vous ne savez de toute évidence pas de quels rituels, je parle. N'est-ce pas?


J'hochais laisse tête, ne sachant quoi dire.


- Vous n'êtes pas une sorcière, si? Prenez se livre. Je vous l'offre. Revenez quand vous l'aurez terminé, ajoutait-elle avant de ne s'attarder à une autre cliente.


De toute évidence, je ne savais aucunement d'en quoi je m'étais embarquée. En observant le livre, je pouvais lire le titre.


Je sortais de la boutique, m'asseyant sur un banc. Je prenais le livre. Sa couverture était noire et les cotés étaient ornés de motifs or. Il était inscrit; les sorcières et les sorcières de sang. Je n'y comprenais rien. Je fourrais le livre dans mon sac à main.


En arrivant dans ma boutique de souliers préférée, j'essayais d'oublier le livre, la dame, la boutique, les sorcières et celles de sang, ainsi que tout le reste. Je regardais les Vans. J'avais vraiment envie de m'en acheter. J'en choisissais de jolis tout noir avec des motifs rouges, orangés et jaune. En sortant, je me rendais chez moi.


Je m'installais dans mon lit, puis commençais la lecture du livre qu'on m'avait offert plutôt au magasin étrange.


Après environ une heure de lecture, je m'arrêtais pour faire le point. Je venais de lire la moitié du livre et je n'y comprenais toujours rien. Je continuerai plus tard, mais en attendant j'essayais d'oublier. En descendant, je voyais ma mère prendre son manteau et son sac à main.

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