17- La réponse et la solution

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J'étais bien installée dans sa voiture. Les sièges en cuir étaient froid et la lune n'était pas là pour nous éclairer. J'avais l'impression de faire une fuite nocturne. Je ne connaissais pas William depuis longtemps; ma confiance n'était pas toute là. Je me parlais, essayant de me calmer. Peut-être est-il un pédophile et qu'il veut m'apporter dans son lit avant de ne me tuer? Sûrement pas!

- Je dois t'avouer quelque chose, dit mon ami.

Ça y est, il va m'annoncer qu'il est un énorme pervers et... J'aime mieux ne pas imaginer la suite.

- Quoi, dis-je sur la défensive.

- Je n'ai pas réellement d'endroit secret. J'avais envie d'être mystérieux, mais on peut aller souper, demandait-il.

- Ouais.

Je crois que je paniquais pour rien. Je connais William et il n'aurait jamais fait cela.

Nous sortions de la voiture pour ensuite nous diriger vers la porte du restaurant. Il me l'ouvrait en disant cette phrase que je déteste "les femmes d'abord". Je lui donnais un coup de coude, puis entrais dans le restaurant.

Après avoir reçu nos commandes, Will commençais la discussion.

- Alors, tu aimes ton nouveau travail?

-Oui, c'est calme et l'ambiance est très chaleureuse. Et Emily est très compréhensive avec moi et l'autre nouvelle.

-Il y en a une autre. Je ne savais pas, disait William surpris.

-Oui, je crois qu'elle s'appelle Julianne. Mais on n'a pas vraiment eu le temps de faire plus ample connaissance. Je l'ai vue et je crois qu'elle se débrouille bien, comme moi. Étant donné que c'est, elle aussi, son premier travail.

- Ça vous fait déjà un point en commun. A-t-elle l'air gentille?

- J'en sais rien. Comme j'ai dit, je n'ai pas pu faire ample connaissance avec elle et je ne crois pas qu'un premier travail est un point en commun qui mène à une longue amitié, je répondais.

- Tu pourrais être surprise. Mon meilleur ami et moi se sommes rencontrés lors de notre premier travail d'été. Nous étions animateurs dans un camp de jour. Des vrais petits monstres ces enfants.

- Pourquoi cela?

- Je n'en sais trop rien. C'était pour les enfants un peu plus... Dévaforisés. Il y avait donc plusieurs sortes de parents, ce qui donnaient aux enfants une personnalité ou une autre. Les parents sont la source première d'influence pour un enfant, car c'est la personne en qui tu as généralement le plus confiance, afirmait-il.

- C'est plutôt logique comme explication, mais nous devrions mangés avant que ce ne soit froid.

- Bonne idéé!

J'avais tellement faim et je pouvais apercevoir dans le visage de Will la même expression affamé lorsqu'il a commencé à manger. Notre nourriture étaient notre centre d'intéret c'est pourquoi le repas c'est fait dans notre silence. Je dis notre silence, car le vacarme des autres tables nous enterraient, tandis que nous, gardionsle silence. Le repas était délicieux. Et quand nous avions terminés, la serveuse arrivait avec son plateau et l'addition.

- Je vais..., commençais-je.

-Non laisse-moi payer, répliquait-il.

J'avoue que je me doutais qu'il allait le faire, mais j'aurai essayée au moins. Je me sens toujours mal à l'aise de laisser quelqu'un payer pour moi dans un restaurant ou toutes autres sorties du genre. À part mes parents, bien sûr. Eux on toujours payer pour moi.

- Merci Will. C'était très bon.

- J'ai passé une belle soirée aussi. On se refait ça?

J'hochais la tête. J'étais heureuse que quelqu'un apprécie ma compagnie, puisque dans mon enfance j'étais très timide et solitaire. J'avais de la difficulté à me faire des amis et ce l'ai encore aujourd'hui. Alors, le fait qu'une personne aussi gentille que William aime être avec moi... C'est comme un cadeau. Je commence à devenir trop sentimentale, je n'aime pas cela. Je lui souriais avant d'embarquer dans sa voiture.

- Ça ne va pas, demandait mon ami.

- Je... Tu vas rire, mais ça me touche que tu aimes être avec moi.

- Tu me dis cela comme si c'était impossible à croire pour toi que quelqu'un aime ta compagnie. Tu es gentille et drôle. Alors pourquoi doutes-tu autant de toi?

- Je ne sais pas. Enfin, si, je sais. Mais je ne peux pas le dire!

Je commence à aller trop loin dans mes explications. Je sais très bien que je peux avoir confiance en Will, mais je veux respecter ma promesse envers moi-même. C'est une preucve d'amour de soi, non? Je crois que oui.

- Je te respecte, mais je ne te cache pas que je suis curieux, commençait-il. Alors si tu veux en parler, je suis là pour toi.

J'hochais la tête. Il était vraiment gentil. Je sais que je peux partir n'importe quand si quelqu'un était au courant de mon secret, mais j'ai envie de m'attacher à lui et d'avoir confiance. Malheureusement, ma mère ne me le pardonnerait pas si je faisais une chose pareille, sois dire l'existence de mon collier à quelqu'un.

- Tu veux peut-être prendre une marche?

J'allais dire oui, quand une chose me revenait en tête. je devais le faire maintenant. Je ne pouvais pas attendre demain ou un autre jour. Peu importe ce que ma mère ou autre me demanderait de faire, je devrais refuser. C'est trop important! Je dois le faire maintenant, tout de suite. C'est totalement urgent.

- Je suis vraiment désoler Will. Je m'excuse, vraiment. Mais je dois faire quelque chose de vraiment important, tu vois. Ça pourrait changer le cours de ma vie. Et encore plus celle de la personne concernée. J'en suis désoler, mais c'est urgent. Je me dois de le faire. Cela fait trop longtemps que je fais attendre cette personne qui est peut-être la réponse à toutes mes questions et la solution à tous mes problèmes.

- À ce que je peux voir, c'est très important pour toi. Je peux voir que tu évites d'aller trop loin dans tes explications, mais je vais quand même oser te le demander. Qu'est-ce que tu dois faire?

- Euh... C'est un peu compliqué. Tu ne pourrais pas comprendre et cela prendrai trop de temps à expliquer, bafouillais-je.

Il s'approchait à quelques centimètre de moi et me disait d'un ton mystérieux, qui donnait la chaire de poule:

- J'ai tout mon temps.

Puis, il commençait à rire de son émitation. Un rire parfait, digne d'un film.

- Je ne peux pas en parler. Je l'ai promis, je répondais.

- À qui, demandait-il curieux.

- Moi...

- Très bien.

En arrivant chez moi, je courais du plus vite que je le pouvais jusqu'à ma chambre. Je prenais la boîte mauve à pois noir. Cette boîte qui contenanait toute mes lettres avec la vieille dame. J'avais besoin d'un en particulier la dernière. Celle qui contenait son prénom...

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Je sais que ce chapitre n'est pas très long et cen'est sûrement pas le meilleur, mais bon. L'inspa n'est pas totalement revenue. Mais malgré cela, je suis toujours là. Je publie un chapitre par semaine... Je tenais à vous dire un énorme merci. UN ÉNORME ÉNORME ÉNORME MERCI, pour les 1000 VUES de I Believe. C'est comme un rêve. C'est le MEILLEUR cadeau que vous pouviez me faire pour Noel!

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