Je pense comment pourrait être ma vie si j'étais normale. Je ne sais pas la raison de ma situation. Lors de ma jeunesse, mes parents m'ont seulement expliqué ma délicate situation. Je ne devais en aucun cas, enlever ce collier. Ce magnifique collier, qui à première vue est normal, mais au fond cache un terrible secret. Que même moi et ma famille ignorons. Je ne suis pas la seule dans cette situation. Je ne suis donc pas la seule à vouloir découvrir pourquoi certaines personnes doivent vivre avec cela. Au début j'ai pensé que c'était une sorte de punition de "l'être suprême". Je me suis vite rendu compte que je n'avais que sept ans et que c'était totalement absurde. Je n'ai jamais réussi, mais tellement essayée. Mais le pire dans tout ça n'est pas le fardeau, c'est que je ne saurai jamais pourquoi moi. Tellement de questions sans réponse et ce, depuis toujours. Depuis que cette malédiction a été jetée sur ma famille, certaine personne naisse comme cela. J'ai longtemps pensé que c'était un cadeau, mais au fil des années, j'ai découvert que ce n'était que de la malchance. Tout cela ne m'apportait rien de bon. J'ai 16 ans et je ne sais toujours pas comment vivre avec ça. Tout est si complexe. Et si un jour vos parents vous disaient: C'est un truc de grand, ma chérie ! écoutez-les, car ce n'est pas toujours faux. Au début, je croyais que mes parents ne m'aimaient pas, qu'ils voulaient qu'un jour j'enlève le collier et que je meurs. Mais j'ai compris qu'ils feraient tout pour que ce collier reste en place, autour de mon cou.
Récemment, un grand changement dans ma vie s'est installé. J'ai failli mourir... C'était une fille de mon lycée qui m'intimidait pour ainsi dire. Un jour elle décida de vouloir me faire suer, en essayant d'arracher mon collier. Le pire, c'est qu'elle n'était pas au courant que ma vie ne tenait qu'à un fil (ma vie ne tient réellement qu'à un fil. Une corde de collier). Mais je réussis à la repousser avant que tout ne se produise. C'est pourquoi j'ai décidé de déménager. Moi et ma famille habitons maintenant dans un petit village de campagne. Je suis un peu stressée, car je ne connaîtrai personne. Je me demande comment seront les gens avec moi. Gentils ? Méchants ? Un peu des deux, j'imagine. J'ai aussi pris une grande décision. Je cacherais mon secret à tout le monde. Même à mes plus proches amis, si j'en ai. Je ne suis pas sûre que la tâche soit facile, mais je vais essayer. Et quand tout sera dévoilé, je partirai et tout le monde m'oubliera. J'espèrerais de tout cœur que tout se passera bien. J'aimerais aussi que quelqu'un de vivant comprenne la tragédie que je vis. Mais le pire dans tout ça, c'est que je suis *heureuse*. Du moins j'essaye. J'imagine que je ne suis pas la seule à être pris avec cela. Il doit bien y avoir un humain sur la Terre avec le même fardeau que moi. Quoique je ne souhaite cela à personne. Vous ne pouvez pas savoir combien de fois j'ai fait le vœu d'être normale...
Puisque le bût de ce prologue est de me présenter, je vais faire cela. Bonjour à tous, je m'appelle Jade Helin. J'ai 16 et demi. J'ai les cheveux roux court, environ aux épaules. Mes yeux sont plutôt petits et verts striés de bleu. Je suis de petite taille et j'essaie de vivre normalement. C'est la chose la plus difficile pour moi. Ne pas m'auto-rejeter. Quoi dire d'autre ? Il n'y a rien d'intéressant... Bref, je vais parler de ma famille. Je n'ai plus de grands-parents, plus de sœur et plus de père. Je vis avec ma mère et mon petit frère. Ma mère est dans la quarantaine. Elle se nomme Maria. Elle a les cheveux roux striés de mèches grises. Elle est de taille moyenne. Elle est une super mère. Elle est comptable et auparavant travaillait dans une entreprise immobilière. Mon petit frère, Antoine, vient d'avoir sept ans. Il a les cheveux noirs de papa et les yeux bleus de maman. Il aime les petites autos et les dinosaures. Il adore les câlins. Et que dire d'autre, c'est le petit frère parfait. Un peu énervant, mais mignon. Parlons décès ! Ce n'est pas ce qui manque dans ma famille. Mes quatre grands-parents sont morts de vieillesse, heureusement. Mon père avait environ quarante deux, mort d'une balle dans l'intestin. Cela est arrivé lors de son travail. Il était militaire. Un jour pendant son entraînement de tir, son collègue, sans faire exprès, lui a envoyé une balle. On a ensuite fait virer Mathieu, le *tueur* en question. Ma sœur, elle, n'avait que quatre ans. Elle est morte lors d'une opération pour son cœur. Il avait de la difficulté à pomper le sang, les médecins ont dû l'opérée et elle est morte. Elle était normalement trop jeune pour cette opération, mais c'était une chance à prendre. Bref, beaucoup trop de deuils pour une seule famille. Mais aujourd'hui, nous avions compris qu'il ne servait à rien d'être fâchés. Mais nous sommes encore profondément blessés.
Je dois l'avouer, j'y ai déjà pensé. Je veux dire, mourir. J'ai une vie tellement compliquée. Mais ce qui facilite la tâche (si je l'avais fait) c'est n'est qu'un collier à enlever et tout est réglé. J'ai déjà voulu essayer, pour voir si cette histoire était vraie. Mais jamais je n'ai osé. C'est un risque trop gros à prendre. Pourquoi j'ai laissé tomber cette idée, si convaincante ? Justement parce que le taux de morts dans ma famille est déjà assez élevé pour le moment. Mais aussi, car la plus belle mort est de cause naturelle. Pas artificielle, pour dire ainsi. Je veux mourir naturellement, de vieillesse ou de maladie. Celle qui était prévue pour moi. Je veux mourir en compagnie de ceux que j'aime. Pas dans le sens où je veule qu'il meurt avec moi, loin de là. Seulement qu'ils soient présents lors de mes funérailles. J'ai besoin de ma famille, de mes amis. Et eux aussi ont besoin de moi, enfin je crois. Ils ont confiance en moi et je ne veux pas les trahir. Je ne suis pas égoïste...
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Salut, moi c'est Abi. J'espère que vous avez aimé mon prologue. C'est un nouveau concept que j'essaie. Comme si le personnage, dans ce cas si Jade, vous parlait. Je sais que je n'ai pas inventé cette idée, mais je voulais l'essayer... Merci!!!!!!
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Abi xx
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I Believe
FantasyCroyez-moi j'y est déjà pensée. Si seulement la vie était simple. Si seulement la famille, les amis, les personnes qui t'entourent. Imaginez comment serait la vie sans eux. Pire encore, imaginez comment serait la vie si elle dépendait d'un simple ob...