20- La vraie réalité

134 6 0
                                    

Je marchais tranquillement dans la rue, en route pour l'école. Cela faisait une semaine et je ne l'avais pas revu. Ce garçon semblait tellement distrait. Il est discret, aussi. Mais vue sa taille, il est dur à manquer. Pourtant, je n'ai eu aucun signe. Comme si il était simplement dans mon imagination. C'est comme si personne le connaissait, mais tout le monde savait qui il était. Je me sentais étrange, par rapport au fait qu'il est comme disparue dans la nature.

Lorsque j'arrivais à l'école, Alex était devant les grandes portes massives.

- Qu'est-ce que tu fais là, lui demandais-je.

- Je t'attendais, mais tu es là maintenant.

- Quoi, lançais-je embrouillée par la confusion. Tu m'attendais?

- Bien sûr que non... Tu le sais bien, j'attend Theo.

- Tu me laisse passer maintenant, je disais sèchement.

Il me laissait la place et j'entrais. Je m'approchais de mon casier à pas lent. Je réfléchissais à la lettre. Et plus j'y pensais, plus mes pas relentissaient. J'arrivais à mon casier à une lenteur tel que je heurtais William, qui m'attendait.

- Je te voyais arriver au loin. Espèce de tortue, lancait-il.

Je commençais à rire, mais il se coupait au son de la cloche. Je prenais mes cahiers et me rendais jusqu'à mon cours. Le professeur de français commençait son cours. Au primaire, j'aimais bien le français. En plus, j'étais plutôt douée. Une de mes professeurs m'avait conseillé de faire quelques chose avec cela. Je n'y avais jamais vraiment repensé. Elle m'avait dit que je ferais de grandes choses. Que je finirais par réaliser mon rêve. Lorsqu'elle m'avait dit cela, je me sentais invincible et capable de tout faire. Mais maintenant, je me rencontre que tout cela est stupide. Je ne pourrais jamais écrire un livre ou un magasine. Ce n'est pas réellement dans mon champ d'intêret.

Je devrais peut-être reprendre contact avec cette professeur. Je me sentais tellement à l'aise avec elle en sixième année. J'ai vraiment besoin de parler. À cause d'Alex et Matheo. Même Will ne me parait pas la bonne personne pour en parler. J'aimerais en parler avec une fille, mais... Je n'oserais jamais l'avouer devant quelqu'un, mais je crois que je n'ai pas d'amies.

- Madame, je disais levant la main.

- Oui, Jade?

- J'ai besoin d'aller aux toilettes. C'est urgent, lançais-je.

Elle me faisait un petit signe de tête et je me levais. La porte de la classe se fermait derrière moi. Les larmes coulaient sur mes joues. J'avais cru qu'en venant dans cette école, je pourrais me faire des amies et vivre normalement. J'ai même cru que je pourrais me faire un petit ami. Du n'importe quoi. Je me fais toujours des scénario totalement improbable. Des trucs qui n'arrivent qu'aux autres, pas à moi.

Je m'enfermais dans une des cabines de la salle de bain des filles et me mise à pleurer en silence. J'entendais les portes de la salle de bain des garçons s'ouvrir et ensuite se fermer. Je séchais mes larmes, sortais de la cabine, puis de la salle de bain. En sortant, je tombais nez à nez avec William. Mes yeux devaient être rouges et bouffis, car il me demandait si j'allais bien.

-Tu veux savoir la vérité ou savoir ce que je vais dire à ceux qui me poseront la question, demaindais-je.

- La vérité.

- Non, mais je n'ai pas envie d'en parler.

Pas avec toi, songeais-je. Je ne me sentais pas d'humeur à raconter mes problèmes à un mec qui ne comprendrait pas de toute façon. Je me sentais triste et vide à l'intérieur. Mais le plus frustrant est que j'ignore la raison. Je me sentais fâché et trahis, mais par moi-même. C'est trop étrange.

- Je vais appeler ma mère. Je ne me sens pas bien, je répondais.

- Tu veux que j'aille te porter?

- Non, je vais marcher, je disais.

- Ok. Je vais y aller moi. Bye bye, dit-il en me donnant un bisou sur le front.

Je l'apercevais s'éloigner, passant sa main dans ses cheveux. Sa chemise descendait jusqu'à ses fesses et... Je vais arrêter là. Ça commence à être bizarre. Je veux dire... Bon, je dois y aller, si je ne veux pas arriver trop tard. Je me rendais à mon casier au son de la cloche qui annonçait la pause. Une fois mon sac d'école fait, je faisais signe à Alex de venir me voir.

- Tu pourrais dire au prof de musique que je suis rentrer chez moi parce que je ne me sentais pas très bien?

- Pourquoi ferais-je ça, demandait-il.

- J'en sais rien, mais s'il te plaît.

- Ok.

Je lui dit au revoir avant de courir vers la sortie de l'école. J'enfonçais mes écouteurs dans mes oreilles et y faisais jouer de la musique. Je ne peux pas cacher que quelques larmes ont coulés durant le trajet. Mais lorsque je suis arrivée et que j'ai vue la voiture de ma mère, j'ai sèché mes larmes et ai poussé la porte d'entrée.

- Ma chérie?

- Je ne me sentais pas vraiment bien, je disais simplement.

- Tu aurais du m'appeler, je serais venue te chercher.

- J'avais besoin de prendre l'air. Mais, je suis extrêmement fatigué alors je vais aller dormir un peu. Appelle-moi pour le souper, ajoutais-je.

Elle semblait confuse, mais j'avais juste envie de me sauver de la vie réelle en allant dormir. Je sautais en dessous de mes couvertures et m'y instllais chaudement. Je m'endormais très rapidement avant, mais là, je ne sentais que les larmes qui perlaient sur mes joues. Une heure plus tard, je m'endormais.

Trois coups résonnaient de l'autre côté de ma porte. Je prononçais un mince ''entrer'' d'une voix rauque. Tout d'un coup, une petite tête aux cheveux roux grisonnant se faisait voir. Ma mère.

- Chérie, il y a une lettre pour toi.

Je sautais en bas de mon lit et attrapais la lettre. Oh mon dieu! Si je m'attendais à cela ce soir. Je n'osais pas l'ouvrir, pas devant ma mère. Elle fonçait les sourcils et fermait ma porte de chambre derrière elle. J'étais stressée à l'idée d'ouvrir cette lettre. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Je fixais la lettre, sans même l'ouvrir.

Ma mère m'appelait pour le souper. Je descendais les marches à pas de tortue. La fin de semaine approchait. Demain, je pourrais dormir toute la journée. Et rester sous ma couette, bien au chaud.

J'arrivais dans ma chambre, regardant la lettre sur ma table de nuit. Je ne me sentais pas prête à la lire. Mon téléphone cellulaire se mettait à sonner, me provoquant un léger sursaut.

- Allô.

- Jade! J'espèrais que tu répondes. Tu n'avais pas l'air d'aller bien. Ça va maintenant?

- Pour tout te dire non, mais je vais avoir la journée de demain pour rester sous ma couette.

- Je ne sais pas ce que tu as, amis je n'aime pas cela. Veux-tu venir prendre un thé, café ou chocolat chaud au petit café dans le centre ville?

- J'ai pas très envie, tu sais. J'ai eu une dure journée...

- Parfait. Demain, à 13h. Je t'aime fort, Jade. À demain!

- Mais, William...

- À demain.

Je me laissais tomber sur mon lit, tendis que je prenais la lettre. Devrais-je la lire? J'avais un très mauvais préssentiment...

À suivre...

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Salut les amis,

Je suis terriblement désoler. Je n'avais vraiment pas d'inspiration donc ce chapitre est moyen. J'espère que vous l'aimerez quand même. Je sui vraiment désoler et je tiens à vous remerciez... 2000 vues c'est incroyable!!! Vous êtes les meilleurs. :D

P.S: Désoler encore!

Abi xx

I BelieveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant