Pourquoi était-il si méchant avec moi ? Je ne lui avait pourtant rien fait. Du moins, je ne croyais pas. Dire que se sont les filles qu'on dit compliquées.
Je n'arrivait toujours pas à y croire, lorsque ma mère arrivait du travail. J'étais assise dans mon lit, en train de terminer mes devoirs de français. Elle montait à l'étage pour prendre une douche et redescendait préparer le souper. Mon petit frère arriverait dans quelques minutes à peine. Il serait là, avec sa joie de vivre habituel. Cette joie que moi et ma mère ne possédions pas. La façon dont il complimentait mon collier paraissait presque gentille. Mais au fond de moi, c'était un peu comme une insulte. Il ne pouvait pas le savoir, lui et son sourire inoffensif. Mais peu importe la personne qui me le disait, cela me dérangeais.
Le souper, comme toujours, se faisait dans le silence. On entendait le bruissement des ustentensils sur les assiettes et les rideaux venait effleurer ma nuque. Lorsque mon assiette était vide, je la portais sur le comptoir de la cuisine et remontais dans ma chambre. J'avais eu une dur journée et Alex me compliquait la vie. Je le déteste. J'aimerais tellement qu'il ne fasse pas partit de ma vie, ce qui est malheureusement impossible. Il m'est impossible d'arrêter de penser à lui. Comme quand nous sommes amoureux, mais plutôt d'amour, je parle là de haine et de colère. J'aimerais qu'il disparaisse. Ne plus jamais le revoir serait mon plus grand souhait. Mais la vie n'est pas faite ainsi. Il y a des défis à relever. Mon défi c'est Alex ou Alexis plutôt. Je ne devrais pas l'appler par son surnom. Je ne suis pas son amie, mais son ennemie. Son physique parfait, son attitude ventarde, sa manière de jouer avec les sentiments. Il y avait tant de raison pour le détester. Le seul inconvéniant était qu'aucune personne normale ne voudrait d'une amie qui déteste le gars le plus populaire de l'école. Il doit bien y avoir une personne qui pourrait m'apprécier dans cette école. Ne serait-ce qu'une personne. Est-ce trop demander d'avoir la paix, sans Alexis ? Il semble que oui.
Je prenais une douche et m'endormie sous les couvertures.
L'aube se levait tranquillement. Je prenais une jolie robe blanche avec de petites fleurs bleues, ainsi que de petits bottillons bruns. Je devais profiter de la température, le temps qu'il faisait chaud. Chaque matin, un accessoire n'allait pas avec mon look. Et peut importe le look, ce bijou le gâchait. C'était l'horrible collier. Il était fait avec une pierre de Lune et une bande en or blanc ornait la pierre. Sur cette bande de petits motifs étaient tracé minutieusement. Il était beau, au moins, mais je le détestais. C'était la source majeure de mes problèmes, avec Alexis.
Je sortais de la maison et entrais dans la voiture de ma mère. Étonnamment, elle me posait des questions sur ma vie à l'école.
- As-tu un copain, demandait-elle.
Je roulais les yeux. Déjà, je suis timide et je n'ai pas le plus beau physique. Et pour couvrir le tout, cela fait seulement quelques jours que l'école est commencée. Elle aurait dû savoir la réponse. Rien qu'en me regardant on sait, qu'il est impossible de se faire un copain dans la première semaine. Je ne précisais pas que je n'avais aucun amis, car j'aurais eu le droit à une morale et un "conseil d'amie". J'adorais ma mère, mais elle était parfois énervante. Mais elle n'était pas comparable à Alexis.
J'arrivais à l'école, me dépêchant de ranger tout dans mon casier. Je pouvais apercevoir Alexis de loin. Il était accoté sur un casier, une fille l'embrassait. Elle portais un jeans noir et un chandail bleus foncé. Ses pieds étaient pointés pour atteindre la bouche d'Alexis.
Il me voyait, à présent que la fille prenait ses cahiers. Il me souriait à pleines dents. Un sourire cruel, mais charmeur. Par contre, il ne me charmait pas du tout. Je détournais le regard, me dirigeant vers le hall. Au passage, il m'attrapait le bras. Mais je m'en doutais et tirais. Il lâchais mon bras, puis je continuais mon chemin. Rosalie, la fille de hier, venait me rejoindre.
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I Believe
FantastikCroyez-moi j'y est déjà pensée. Si seulement la vie était simple. Si seulement la famille, les amis, les personnes qui t'entourent. Imaginez comment serait la vie sans eux. Pire encore, imaginez comment serait la vie si elle dépendait d'un simple ob...