#NDA
Coucou les gens, désolée! Je voulais simplement vous annoncez officiellement le 50ème chapitre! ;)
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Je me levais tel un zombie en me dirigeant vers la douche à pas affreusement lent. Je me regardais dans le miroir et apercevais une jeune fille au cheveux roux, tel un chant de bataille. J'avais des cernes mauves et d'atroces traces de mascara. Pourquoi? Parce que cette nuit, j'ai pleurée. Eh, oui! J'ai vécue toute ma peine pour Thomas cette nuit entièrement. Un peu fou, non?
Bref, je savonnais mon corps et mes cheveux avant de n'enrouler tout cela dans des serviettes. chaudes. Je me rendais dans ma chambre avec un peu plus d'allure que tout à l'heure. J'enfilais un chandail crème et un jeans bordeaux. J'enfilais mes Vans et mon manteaux et sortais prendre l'air.
Je marchais à travers le parc profitant de mon dimanche matin. J'avais la chance d'être une lève-tôt comme on dit. Je pouvais souvent observer les levers de soleil, mais je pouvais aussi assister aux coucher de lune. Je ne m'empêchais pour rien au monde me coucher à des heures impossibles. Alors que j'avais trois ans, ma mère me chicanait, car je jouais aux poupées jusqu'à deux heures du matin.
Le soleil caressait doucement mon visage toujours endormi alors que je m'installais sur un banc du parc. Je profitais de la légère brise matinale et regardais les magnifiques paysages blanc qui se dessinaient devant moi. J'ai toujours voulue être une artiste. Vous savez, ceux qui se lèvent et écrivent un livre digne des best-seller, pour ensuite se rendre dans le parc de leur cartier et peindre une œuvre que même Picasso ensoufrerait en la voyant. Mais non! Moi j'étais trop flemmarde. Je passais mes journées avec mes amis ou à l'ordinateur. J'écrivais, mais seulement des textos. De toute façon, je suis nul en français et je déteste cela.
Je rentrais chez moi en prenant un détour. Je passais par la forêt. Celle-ci était magnifique le soleil levant. Les arbres brillaient sous la lumière du jour et les oiseaux chantaient de pleine voix. Il y avait longtemps que je n'étais venue dans cette forêt. Avec toutes mes histoires de famille, je perdais mes repères. Je m'éloignais de ma petite vie en campagne. Je faisais un détour par le dépanneur au coin de ma rue. J'adorais aller m'y acheter des bonbons.
J'y entrais et choisissais mes bonbons. Je payais à la caisse et alors que je sortais, j'apercevais Alex qui gazait sa voiture. Je m'approchais de lui et le saluais gentillement.
- Cendrillon, riait-il. Tu veux que je te ramène.
Je hochais la tête en le suivant jusqu'à la caisse. Il payait, puis embarquait dans sa voiture. Je copiais son geste, puis bouclais ma ceinture. Il démarrait le carrosse comme il l'appelait depuis un bout de temps. Malgré moi, il se dirigeait à sens inverse de ma maison.
- Tu sais que ma maison est dans l'autre sens.
- Je sais, mais ton palais peut attendre.
À quoi jouait-il celui-là? Je soufflais, puis m'accotais sur la fenêtre. Il prenait ma main, puis se garait sur le côté de la route. Une immense forêt, qui m'était inconnue, se dressait devant nous. Il sortait de la voiture et venait m'ouvrir la portière. J'en sortais, alors qu'il attrapait ma main.
- Jade... Je dois te parler.
Je le regardais un peu confuse. Ne pouvait-il pas le faire dans la voiture? Il continuait de nous enfoncé dans la forêt, puis s'arrêtait subitement. Il se tournait face à moi. Qu'est-ce qui se tramait dans sa tête, merde? Je voulais savoir...
- Je crois que... Que...
- Que?
- Je crois que... Que je... J-Je t'aime bien?
Je riais à gorge déployée en le regardant incrédule. Il ne pouvait pas être sérieux. Si?
- Toi, Alex est amoureux? Je n'en crois pas une seconde.
- J-Jade, disait-il en pleurnichant. J'étais là pour toi, je t'ai conduis à Bathurst et t'ai supporté dans les recherches pour ton père. J'ai obligé mon frère à rompre pour que j'ai ma chance avec toi... Je suis totalement sérieux.
- Tu as fait quoi, hurlais-je. Tu as obligé ton frère... Oh, putain. Qui a toujours été là pour moi? Thomas! Qui m'aidait lorsque tu me faisais la vie dure? Thomas! Tu n'es là que depuis peu, Alex. Pour couronner le tout, tu as briser mon couple parfait.
- Mais... Mais je t'aime, moi...
- Tout ne tourne pas juste autour de toi, Alex. Il y a d'autre qui ont une vie et qui veulent la garder.
Malgré ce qu'il avait fait, je... J'avais envie de lui sauter au cou. J'avais envie de lui dire que je l'aimais aussi, mais je ne l'aimais pas. Il n'était qu'un pauvre garçon, qui aimait s'amuser avec les filles. Il ne pouvait pas être amoureux de moi. Et moi j'étais amoureuse de son frère... Pas de lui.
"As-tu choisi le bon de la famille?"
"Tu peux pleurer dans mes bras... Ou les siens"
"Je veux être ton prince"
"Il est fou de toi"
Tous les signes étaient là. Il m'aimait. Les regards qu'il lançait lorsque j'étais avec Thomas. Lorsqu'il me prenait la main. Lorsqu'il m'appeler Cendrillon. Quand il se couchait en cuillère. Lorsqu'il m'agaçait avec les autres filles. Quand il m'avait écouté avec sa relation avec Victoria. Tout était là, juste sous mes yeux. Je n'avais rien vue venir, mais tout me frappait au visage. Je... Je crois que... Que je l'aimais aussi, mais ce qu'il m'avait fait était tout à fait impardonnable.
- Je veux rentrer chez moi.
Il hochait la tête et me laissais rebrousser chemin. Je retrouvais facilement sa voiture et m'assoyais à l'intérieur. Il démarrait et me portait jusqu'à chez moi. Nous n'avions pas prononcé un mot de tout le trajet. Je montais directement à ma chambre et laissais les larmes couler abondamment. Je pleurais pour Alex, alors que j'étais sensé pleurer pour Thomas. Je ne comprends donc rien à la vie?
Je me glissais rapidement sous les couvertures et évacuais mes émotions. Avais-je de la peine? Je ne savais même pas, mais j'avais besoin de pleurer un bon coup pour tout ce que je gardais à l'intérieur. Je plaçais ma tête dans un oreiller et lâchais un cri suprême.
Une fois un peu plus calme, je descendais rejoindre ma mère et Antoine au salon. Je m'accotais le front sur l'épaule de ma mère et versais une larme, que personne ne remarquait.
Nous nous dirigions vers la salle à manger. Le repas était exquis, mais ma bouche de goûtait plus la saveur aussi fortement que ce devrait l'être. Je rangeais ma vaisselle à présent salle et montait me coucher. J'avais besoin d'une longue nuit de sommeil. J'étais tellement crevée, que j'aurais pu partir en hibernation à cette instant. Je ne voulais plus me réveiller. Si oui, j'aurais aimé me rendre compte que tout cela n'était qu'un rêve. Que ma vie n'était qu'un mirage.
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Un chapitre un peu moins ennuyant... C'est l'avant avant-dernier chapitre! Attendez de voir le prochain... Ils vont au jardin botanique! ;)
Abi xx
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I Believe
FantasyCroyez-moi j'y est déjà pensée. Si seulement la vie était simple. Si seulement la famille, les amis, les personnes qui t'entourent. Imaginez comment serait la vie sans eux. Pire encore, imaginez comment serait la vie si elle dépendait d'un simple ob...