11- Une vision différente

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Je me retrouvais face à elle. J'étais perplexe. Comment pouvait-elle être au courant pour mon collier? Ce n'est pas quelque chose qu'on voit tout les jours. Je veux dire ce n'est pas vraiment habituel. Mon visage était figé sur place. J'étais incapable de placer un mot.

- Quo.. quoi?

- Je suis au courant pour votre collier, commençait-elle. Je savais que vous viendriez.

- Mais comment, demandais-je. Je n'ai parlé à personne de cela.

Elle riait, puis se raclait la gorge. Elle défripait sa robe, avant de me regarder pronfondément.

- Les présages fait avec le feu ne mentent jamais. J'ai mis du temps à rassembler mon énergie, mais j'y suis arrivée. Maintenant que j'ai trouvé la personne qui avait besoin de mon aide, je peux terminée ma ''quête'' pour ainsi dire.

- Je ne comprend pas.

J'essayais de comprendre; les présages, le feu, la quête. Je n'y comprenais rien de rien. J'avais prévue ne rien dévoiler, mais puisque j'étais obligée. Non! Je ne pouvais pas. J'avais prévue ne rien dévoiler, alors je ne le ferai pas. Et sous aucun prétexte. Je devais nier tout, absolument tout.

- Je n'ai pas de collier, je disais.

- La seule façon de me le prouver, est de le retirer, annonçait-elle fièrement.
Elle savait que j'étais pris. Que je ne pouvais rien faire, que je devais avouer.

- Je ne vous connais pas, vous devez admettre que c'est intimidant de se confier. Vous devez, commençais-je. Vous devez me laisser partir.

Elle s'éclaircit la gorge avant de ne me regarder profondément.

- Je ne veux que t'aider. Je ne sais pas comment te le prouver et il n'y a probablement pas de façon de le faire, mais sache que c'est vrai. Et tu dois me croire. C'est important. Confie-toi ou pas, j'ai besoin que tu avoue. Afin que je sache qu'une partie du chemin est faut. Sinon, mon travail est à refaire, mais dit moi la vérité. Peut importe si c'est ce que je veux ou non entendre.

J'hochais laisse tête, pensant comment je pourrais l'expliquer. Je n'avais qu'à dire oui, mais c'était trop simple. Cette réponse ne la contenterait pas. Aussi bien s'en débarrassez. Elle voulait m'aider, je voyais dans son regard qu'elle était sincère. Mais je n'avais tout de même pas envie de me confier. Je resterai une inconnue pour elle, mais elle garderait mon secret. Elle en serait obliger, elle n'aurais pas le choix.

- Oui, j'ai le collier, commençais-je. Mais j'essaie de vivre normalement. C'est pour quoi je vous demande de garder le secret. En fait, ce n'est pas une question. Vous êtes obligée. Et je sais que vous voulez simplement m'aider, mais je vous prie d'abandonner. Laissez tomber! Je n'es pas besoin d'aide, encore moins de la votre. Pardonnez-moi, mais j'ai d'autre chats à fouetter.

Je sortais de la pièce, quand Anamée attrapais mon bras. Je me retournais pour lui faire face, lui envoyant un regard de défi, cruel. Mais elle gardais son calme et si elle avait peur, elle ne le laissait pas paraître. Elle a simplement plissé ses vieux yeux, me regardant pronfondément, ce qui m'envoyait des frissons.

- Je n'insiste pas, mais sache que si tu as besoin d'aide, commençait-elle. Non, quand tu auras besoin d'aide je serai là. Peu importe la raison, je ne te juge pas.

J'hochais la tête perplexe, avant de ne sortir de la petite pièce, me rendre ainsi dans la boutique principale. J'avais tout de même des questions qui restaient sans réponse. Je m'étais approchée, quand un bruit me faisait sursauter.

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