Chapitre 25 : SILENT

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Quand je le vois débarquer au garage ce matin, je ne parviens pas à détourner le regard. Il porte un jean bien taillé qui lui fait un cul de malade et un polo blanc cintré qui moule son corps sans défaut. Ça y est, il vient d'arriver et je commence déjà à être excité. Putain.

- Salut mec, t'as pas vu ma sœur ? Elle devait commencer ce matin avec vous. Me demande-t-il en s'appuyant contre la portière de la voiture sur laquelle je travaille.

- Non, je crois qu'elle est encore dans la cuisine, tu n'es pas venu en même temps qu'elle ?

- Non, je l'ai déposé et je suis reparti aussitôt. J'avais un rendez-vous tôt ce matin pour un appartement et je voulais juste lui en parler vite fait. Je commence tout à l'heure au Kitty Paradise et je doute de la recroiser d'ici là.

Je ne parviens pas à le quitter des yeux et je suis presque certain qu'il l'a remarqué. Je jette mon chiffon sur l'établi derrière moi et me dirige vers le bureau et lui propose de l'attendre là s'il le veut, il accepte et quand je fais demi-tour, il m'attrape par le bras et m'entraîne avec lui dans la pièce. Il referme la porte avec un petit coup de pied et me pousse contre celle-ci. Je suis face à lui et son odeur entêtante m'enivre tout entier. Il pose sa main contre la porte et penche sa tête pour me souffler à l'oreille.

- Sais-tu à quel point tu es sexy quand tu travailles sur une caisse, Silent.

Je ricane comme un gamin sans pouvoir le regarder dans les yeux et je suis pratiquement sûr que je rougis.

- Tout à l'heure, tu me dévorais des yeux et maintenant, tu ne me regardes même plus. Qu'est-ce qui ne va pas Silent ?

Il me rend dingue quand il prononce mon nom.

- Rien, c'est juste que...

- Juste quoi ?

- Tu es canon ce matin. Lui dis-je en relevant les yeux vers lui.

- Merci. Et, ça te perturbe, on dirait ?

- Plutôt ouais.

- Et si je fais ça ? Il pose une main sur ma hanche.

- C'est pas mieux.

- Et si je fais ça ? Il utilise son autre main pour incliner ma tête pour lui donner accès à mon cou dans lequel il vient déposer un bisou du bout des lèvres.

- Tu ne m'aides vraiment pas là. Arrête de jouer avec moi.

- Et si je n'avais pas envie de m'arrêter ? Il repose sa bouche dans mon cou, mais cette fois, il m'embrasse fiévreusement et plusieurs fois en faisant glisser sa langue le long de celui-ci. Depuis le bas de mon cou jusqu'à mon lobe d'oreille qu'il vient aspirer entre ses lèvres si douces. Un gémissement m'échappe et je le sens sourire contre ma peau.

- Tu sens tellement bon Silent. Dit-il en frottant son nez contre ma barbe de quelques jours.

Il reprend possession de mon cou et fait glisser sa main qu'il avait posée sur ma hanche sous mon tee-shirt. Du bout des doigts, il caresse mes abdos. Je respire plus fort et il grogne à mes oreilles en me disant que mon corps est magnifique et que je l'obsède. Je suis tellement content de l'entendre me dire que je lui plais que moi le méchant Sergent d'Armes des Fallen Angels, je souris comme un ado de 14 ans devant son premier flirte.

Il m'observe un instant et au moment où j'imagine qu'il va partir et me laisser en plan, il vient poser son front sur le mien et plonge ses yeux dans les miens. Son visage est si proche du mien, il effleure mes lèvres des siennes une première fois puis une deuxième. Doucement, il recule de nouveau avant de venir m'embrasser pour de bon. Notre baiser est passionné et plein de fougue. Toute la frustration que j'éprouve depuis que je l'ai aperçu, il y a quelques jours, quitte mon corps.

Tobias fait passer mon tee-shirt par-dessus ma tête et vient déposer un sillon de baiser le long de mon torse. Bordel c'est encore mieux que dans mes putains de rêves.

Il accède au bouton de mon jean, qu'il fait sauter sans peine et embrasse mon érection par-dessus mon boxer avant de le faire descendre sous mes fesses.

Tobias est à genoux devant moi et admire mon sexe bandé à l'excès. Il lève les yeux vers moi et se mord la lèvre inférieure.

- Ne me baise pas des yeux de cette façon ou je ne vais pas tenir... Je n'ai pas le temps d'achever ma phrase qu'il fait glisser sa langue le long de mon sexe. Je grogne sous cette délicieuse tellement c'est divin. Quand enfin, il me prend en bouche, je perds pied. Il me dévore la bite avec tellement d'agilité, pendant qu'il me masse mes couilles d'une main, l'autre me prodigue de parfaites caresses en rythme. Je n'ai jamais été aussi bien sucé.

- Oooh... mec, tu vas me tuer.

Il est vraiment doué l'enfoiré, je ne vais pas tenir, j'en ai envie depuis tellement longtemps. Je glisse mes doigts dans ses cheveux longs qu'il n'a pas attaché ce matin.

- Mmm, c'est trop bon...

Il relève les yeux vers moi et voir ma queue coulisser entièrement dans sa bouche pour venir taper le fond de sa gorge, à raison de moi. Je jouis au fond de sa gorge en prononçant son prénom. La meilleure pipe de ma vie.

Quand il fait un dernier passage sur le bout de mon gland pour me nettoyer, une décharge électrique me parcourt l'échine. Il dépose un doux baiser sur le bout de ma bite et remonte pour s'emparer de mes lèvres.

- Tu as un goût divin, Silent. Je pourrais facilement m'y habituer.

- Je le pourrais aussi. Je suis curieux de découvrir tes autres talents.

- Peut-être, un jour, qui sait ? Toujours tête contre tête, il caresse ma joue avec le bout de son pouce et me sourit. J'aime cette facette, qu'il ne montre qu'à moi, c'est notre moment et je ne suis pas certain qu'il soit aussi anodin qu'il tente de me le faire croire. J'ai entendu la moto d'Ink arrivé sur le parking il y a cinq minutes. Tu devrais probablement retourner bosser, non ?

- Et c'est maintenant que tu me le dis ! Je n'ai rien entendu merde. S'il me chope, à poil, dans son bureau, je suis mort. Tu abuses mec.

- Je voulais te laisser le temps de finir. Et, puis, il doit être au bar sinon il serait déjà ici. Me dit-il en rigolant en me regardant me rhabiller à toute vitesse.

Je m'apprête à quitter le bureau de mon Vice Prez, pourtant, je ne peux m'empêcher de revenir sur mes pas. J'attrape ses hanches et le plaque à mon tour contre le bureau et l'embrasse tendrement, il semble surpris, mais répond à mon baiser avec un petit gémissement.

J'ai eu le sourire toute la matinée et les mecs n'ont pas arrêté de me chambrer, en voyant Tobias sortir du bureau du boss, quelques minutes seulement après moi.

Dans notre milieu, l'homosexualité est mal vue et souvent cause la mort de ceux qui se font démasquer. Au sein des Fallen Angels, cela n'est pas un problème, le seul mot d'ordre, c'est pas à l'extérieur, pas par honte de nos frères ou quoi, non, pour nous sauver la vie, tout simplement.

Fallen Angels « La voie du cœur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant