Louis PDV
Je me sens bien. L'alcool qui coule dans mes veines y est certainement pour beaucoup mais, en cet instant, je me sens bien, entouré de mes collègues de travail qui sont, en quelques semaines, devenus de vrais potes.
Eddie, c'est la gentillesse incarnée. Un être totalement intéressant. Celui que j'admirais le plus avant d'arriver sur ce tourage. J'avais vu tous ses films. Quel jeu d'acteur, tout en nuances, tout en sensibilité. Et avec cette petite touche so british. Au départ, il m'impressionnait, je ne me sentais pas au niveau les premiers jours quand on se donnait la réplique. Il l'a senti, alors il a penché sa tête, comme il le fait dans les Animaux fantastiques, et il a murmuré "Vas-y Louis, je suis sûr que tu vas y arriver" et j'ai réussi à sortir ma réplique comme je voulais que ça sorte. Depuis, on est complices et on a des conversations passionnées lui et moi, bien souvent sur le cinéma.
Miles, c'est le petit bout-en-train. Enfin "petit" c'est vite dit car c'est un beau bébé. Je me pisse dessus dès que je traîne avec lui, il est tout le temps en train de déconner. Quand il joue au tombeur, il le fait à moitié en rigolant, à moitié sérieusement. Il n'a pas tort, sous ses traits encore un peu poupon, il a un charme fou. Un truc à la James Dean. Son humour, qui plait beaucoup aux filles, masque une grande timidité. Elle ne se voit pas lorsqu'on le rencontre. Il faut passer du temps avec lui pour se rendre compte à quel point il est pudique et secret. Il a mis plus d'un mois à nous parler de sa vie privée et de sa famille.
Tim, c'est mon petit chouchou. Je le connais depuis quelques années, on a un peu grandi en même temps dans le monde du cinéma. Quand on a commencé, on était tous les deux jeunes. Et tous les deux, on ne s'en sort pas si mal jusqu'à présent : on tourne avec de grands réal', on n'est pas (trop) tombé dans les excès, on est resté simples. Ce que j'aime aussi chez lui, c'est qu'il prend tout à la cool. Il est d'ailleurs si cool que tout le monde l'adore. C'est vrai, Tim, on ne peut que l'aimer.
Dans la maison, il nous arrive de converser en français. J'aime nos petits instants à parler la langue de Molière, ça me ramène un peu chez moi. Quand on parle, il s'allonge souvent sur mes jambes ou me caresse les cheveux, le bras ou la joue. Au départ, son côté tactile me dérangeait. Puis je me suis aperçu qu'il faisait ça avec tout le monde, filles comme garçons. Il est juste comme ça, il a besoin de toucher l'autre, d'établir un contact physique. Alors depuis, ça ne me gêne plus. Au contraire, j'ai découvert que c'est en fait agréable de profiter de chaleur humaine sans arrière-pensée. Quand je passe derrière lui, il tend souvent les bras pour m'étreindre et je me penche de bon cœur. C'est devenu un petit rituel. Maintenant, il arrive parfois que ce soit moi qui passe mes bras autour de lui pour lui déposer un petit bisou sur la tempe ou dans les cheveux. Je ne suis pas le seul à le faire. Les autres garçons le câlinent tout le temps. C'est un peu notre petit frère à tous.
Puis il y a Sebastian. Physiquement, il m'a tout de suite interpelé. Cest un dieu grec, ou plutôt roumano-américain. Sa carrure, son regard, sa barbe de trois jours, l'attitude. C'est tout ce qui peut me plaire chez un homme. Dès le 2e ou le 3e soir où l'on était dans la maison, j'ai reçu une photo de lui. Il était allongé dans son lit, une bosse bien visible sous son pantalon et il me demandait si je voulais bien "m'occuper de ça". Je suis allé dans sa chambre. Mais avec une bouteille et un joint. On n'a rien fait bien sûr, en revanche on a parlé une bonne partie de la nuit. On est complices tous les deux et cela a commencé bien avant qu'on couche ensemble. Avec Seb, on aurait vraiment pu s'éclater au lit, j'en suis convaincu, surtout depuis notre séance d'hier. Mais il m'a confié un peu plus tôt dans la soirée que c'était la crise avec sa femme et qu'il lui avait promis de se tenir à carreaux. Retour donc à la case potes et ça me va.
Et puis il y a Harry, l'artiste le plus abouti et le plus complet que je connaisse. Il n'est pas que chanteur, non, il est bien plus. J'veux dire, il écrit ses chansons, il est musicien, il a une superbe voix, il imagine ses clips, créé à chaque fois son propre univers, travaille son propre look... C'est impressionnant de le voir noter, sans cesse, des notes de musique, des paroles, des idées dans son carnet. Et puis il y a tout le reste à côté : il fait du cinéma, il touche un peu à la photo... Ce qu'il a accompli en quelques années force le respect. Et malgré qu'il soit une star mondiale, il est resté humble, à hauteur d'homme.
VOUS LISEZ
L'acteur que j'aimais || LARRY
FanfictionEn 2016, Harry Styles craque sur la photo d'un acteur français, Louis Tomlinson. Cinq ans plus tard, la célèbre pop star se retrouve à tourner un film avec le comédien qu'il adore. Une rencontre qui va bouleverser sa vie. Fanfiction pour Larries qui...