67. Le calme et la tempête

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Les gens ont peur des tempêtes.

Mais c'est le calme qu'on devrait craindre.

Car quand il est là, on baisse la garde.
Et on ne voit pas arriver l'orage qui s'est développé discrètement au loin.

Quand le cyclone toque à la porte, c'est déjà trop tard. On n'a le temps de rien.

Ni de se préparer, ni de tout sécuriser. Encore moins de se planquer.

On se le prend en pleine face.

Et on ne peut que rester planté là, l'air hagard, les bras ballants, et le regarder tout emporter sur son passage.

Tout détruire.

Dans 35 jours, Louis et moi ne serons plus ensemble.

Dans 35 jours, notre histoire ne sera qu'un champ de ruines.

Mais pour le moment, je ne me doute de rien. Ma tête posée sur son torse, elle se soulève au rythme de nos respirations synchrones. Celles-ci sont calmes.

Comme les battements de son cœur. L'oreille posée sur son tee-shirt, j'écoute ces "baboum baboum" réguliers.

Et trop occupé à cela, je n'entends pas le tonnerre qui gronde au loin.




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Note de l'autrice : attention pour celles et ceux qui ne l'auraient pas vu, le chapitre 66 a été posté hier.

L'acteur que j'aimais || LARRY Où les histoires vivent. Découvrez maintenant