L'acteur que j'aimais || LARRY

60. Home sweat home

Louis PDV.

Je m'apprête à sortir de mon appartement parisien pour rejoindre des amis dans un café quand je reçois un message d'Harry.

Harry
Bébé, t'aurais pas vu mon sweat à capuche gris ?

Je baisse les yeux et regarde le vêtement gris confortable et un poil trop grand que je porte actuellement. 

Louis
Ah non désolé, je ne sais pas du tout où il est.

Et je file à mon rendez-vous.

Quelques heures plus tard, je viens de repasser la porte de chez moi lorsque mon téléphone sonne. Harry m'appelle en FaceTime. J'ôte vite le sweat et le pose dans le lit avant de me jeter sur le matelas et de répondre.

- Sal-

- Tu te foutrais pas un peu de ma gueule ?

- Quoi ?

- J'ai vu des photos de toi sur Insta, celles où t'es avec des fans. Elles datent de tout à l'heure.

- Ah oui ? je demande innocemment.

- Et tu portes mon sweat. Le sweat gris que je cherche partout. J'ai même appelé le bar et la salle de sport pour savoir s'ils l'avaient trouvé.

- Oui bon okay, c'est moi qui l'ai.

- T'as aussi mon bleu ciel Pleasing, non ? 

- Ah non celui-ci, je l'ai pas !

C'est faux, il traîne actuellement sur le dossier de mon fauteuil. Mais c'est mon préféré car il est molletonné à l'intérieur. Alors ça vaut bien un tout petit mensonge.

- Tourne la caméra, Louis

Merde.

J'oriente le téléphone côté porte.

- Tu vois, y a rien.

- Fais un 360 degrés ! Moins vite ! Là ! Stop !!! Tu te fous de moi, c'est bien mon sweat bleu Pleasing ça !

- Ah oui, j'avais pas vu.

- Tu sais qu'il te suffit de m'en demander et je t'en file dix ?

- C'est pas pareil. 

- Ouais, c'est plus drôle de me dépouiller ! Maintenant lève-toi et ouvre ton dressing.

Oh non pas ça.

- Pourquoi tu veux voir m-

- Allez plus vite que ça ! Lève tes fesses et fais moi voir ce qu'il y a dans ton placard.

- Voilà t'es content ?

- Okay donc tu as aussi mon sweat bordeaux et mon noir à ce que je vois. Il est où le jaune pâle ?

- Regarde bien ma tête Harry. Tu m'as pris pour un poussin ? J'ai jamais vu de sweat jaune pâle. 

- Confesse ton crime Tomlinson.

- Okay, très bien... Il se pourrait bien qu'il soit pendu derrière la porte de ma salle de bain. Mais pour ma défense, j'avais pas vu qu'il était jaune ! 

- T'es pas croyable Lou ! C'est tout ?

- C'est tout !

- Promis ?

- Euh ouais...

- J'aurais pourtant juré qu'il manque aussi le rose clair. T'as pris mon sweat rose aussi ?

- Je ne porte pas le rose, tu le sais très bien.

C'est vrai ça, plutôt mourir que porter du rose.

- Oui mais moi si. Et je l'avais la dernière fois qu'on s'est vu, donc il sentait mon odeur et tu m'as même dit qu'il sentait très bon. Donc je repose la question : Louis, as-tu pris mon sweat rose ?

- Peut-être. Peut-être pas. Mystère...

- Okay donc tu l'as. Tu as donc porté mon sweat rose ?

- Je t'ai dit que je ne porte pas le rose, Harry fucking Styles !

- Alors qu'est-ce que tu fous avec mon sweat rose si c'est même pas pour le mettre ?

- Jedovec

- Quoi ? Qu'est-ce que tu marmonnes ?

- Je dors avec. Voilà, t'es content ?

- Tu le mets pour dormir ? C'est bien que tu le portes, donc.

- Non, je ne l'ai pas enfilé, j'ai simplement dormi avec lui à côté de moi. Je l'ai juste serré dans mon poing, quoi.

- ...

- ...

- Comme un... doudou ? Louis Tomlinson a un doudou ?

- Tais-toi.

- C'est trop mignon. Oh tu peux me faire des fucks à travers l'écran, c'est quand même très mignon bébé.

- Bon, t'appelais juste pour ça ?

- "Juste" ? Bébé, j'ai plus rien à me mettre moi ! Toutes mes fringues casual sont chez toi !

- Raconte-moi ta journée au lieu de me parler de nos sweats.

- Ah parce que maintenant ce sont NOS sweats ?!

- Ben, techniquement, je les porte plus que toi donc bon...

- Mais c'est parce que tu m'empêches de les mettre en me les piquant !!! Donc t'as intérêt de me les rapporter la prochaine fois qu'on se voit. Et fais pas cette tête, grumpy cat. Si je suis sympa, je t'en laisserai un.

- Okay, je te les rapporterai M. le despote. Mais sache que ce n'est pas pour toi que je fais ça.

- Oui je sais, tu veux que je les remette et qu'ils sentent à nouveau mon parfum puis tu me les repiqueras. Et on aura à nouveau cette conversation.

- C'est fort probable.

- Je serai obligé d'instaurer un contrôle aux frontières avant que tu quittes mon appartement dorénavant.

- Mmm, une fouille au corps ?

- Ouép.

- J'ai hâte de reprendre l'avion, alors.

- Tu me manques.

- Tu me manques aussi. Raconte-moi ta journée bébé mais avant, laisse moi remettre notre sweat, j'ai un peu froid.