113. EPILOGUE/ Enchères et en os

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Six mois plus tard. Décembre.

C'est un samedi ensoleillé.

C'est plutôt rare à Londres et comme à chaque fois que cela arrive, je sais que Louis va être d'excellente humeur.

Pour l'instant, je l'attends.
Il a passé la nuit dernière dans le domaine. Maxime, notre vigneron, a eu un souci avec la machine de pressage du raisin et Louis est allé l'aider à réparer ça. La panne était finalement pire que ce qu'il pensait, aussi est-il resté plus longtemps. Il devait partir en milieu d'après-midi donc il devrait être là dans une heure environ.

Enfin, ils seront là.

Louis est parti avec ma Bentley.

Il n'arrête pas d'en dire du mal et pourtant, il trouve toujours une excuse pour la prendre. Cette fois, c'était : "Mais, Bey, elle est plus propre que la mienne !".

Normal, lui s'éclate à rouler dans les petits chemins de terre avec sa Porsche juste après la pluie. Et il s'étonne ensuite qu'elle soit pleine de boue !

Il avait prévu son coup : il m'a demandé mes clefs juste après m'avoir fait jouir deux fois. Ça m'énerve quand il fait ça, je suis toujours trop faible juste après qu'il m'a envoyé au Nirvana. Mais cette fois, j'ai tenu bon.

- Non, Lou, pas la Bentley. Je suis sûr que tu vas rouler dans les coteaux avec et l'abîmer.

Il a grogné un "okay d'accord". Mais quand je suis sorti de la douche, un petit mot m'attendait.

"Mon ange, je n'ai pas trouvé mes clefs, alors j'ai pris les tiennes. Tu vas râler mais souviens-toi que tu m'aimes et, surtout, rappelle-toi que ce pauvre punching-ball n'y est pour rien".

J'ai levé les yeux pour découvrir ses clefs posées bien en évidence sur le comptoir.

Espèce de sale petit entourloupeur de Français !

Clap ?

De Harry
Je ne sais pas ce qui me choque le plus : que tu sois parti avec ma bagnole ou sans me faire de bisou.

De Louis
Je t'ai fait 3 milliards de bisous avant que tu n'ailles te doucher, Haz.

Clap !

De Harry
Ce n'est pas assez. Et arrête d'envoyer des textos en conduisant !

De Louis
Je ne conduis pas, je me suis arrêté chez ta mère pour faire coucou.

J'ai levé les yeux au ciel. Si j'écoutais Lou, on irait tous les jours chez ma mère et maintenant, ils s'y prennent à deux pour m'obliger à aller la voir plus souvent. Elle va finir par le préférer à moi. Oh. C'est peut-être pas une si mauvaise idée comme ça, elle me foutra la paix.

Clap ?

De Harry
Bébé, est-ce que tu as emmené Clapton avec toi ? Je l'appelle et il ne répond pas.

Clapton, c'est mon labrador silver. On l'a appelé comme ça en hommage à Eric Clapton, un musicien que j'adore, et en clin d'œil aux claps de cinéma. Comme ça, ça lie nos deux passions.

Louis me l'a offert il y a deux mois. Je suis rentré de tournée en Asie et il m'avait encore concocté un escape game géant.

Je pensais que le jeu me mènerait jusqu'à notre lit où il m'attendait nu mais avant même que j'aie terminé, le chiot a subitement aboyé. Un petit bruit tout trognon qui m'a figé sur place.

- Lou, c'est un chiot que j'entends ? j'ai demandé, le bandeau toujours sur les yeux.

Pour toute réponse, j'ai entendu Louis marmonner :

L'acteur que j'aimais || LARRY Où les histoires vivent. Découvrez maintenant