33. Reste... ou pas

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Mercredi 6 avril

J'attends devant l'ascenseur que Louis arrive avec la ferme intention de le prendre là, contre ce mur, à l'instant même où il aura posé un pied dans mon appartement.

Il a commencé à jouer sa pièce au début du mois, et ça a perturbé toute notre organisation.

En mars, il répétait la semaine et venait à Londres tout le week-end. Souvent il arrivait le vendredi soir et passait à l'appart avant de rejoindre, dans la nuit, son hôtel. Il restait le samedi et on arrivait donc à se capter, l'après-midi, ou le soir. Et on se voyait le dimanche avant qu'il ne reparte. Mais maintenant que la pièce est prête, il monte sur scène les lundis, mardis, jeudis, vendredis et samedis. Alors désormais, quand il vient, il reste moins de 24 heures sur Londres.

C'est court. C'est nul.

Ma queue est déjà au garde à vous. Deux jours que je suis dans cet état là et les photos sexy qu'il m'a envoyées avant-hier n'ont pas suffi à me calmer. Heureusement, mon calvaire est bientôt fini. Le concierge vient d'appeler, Louis est dans l'ascenseur.

Je me positionne devant les portes coulissantes. J'entends la cabine arriver et les portes s'ouvrent lentement. Louis sursaute en me voyant face à lui, complètement nu. Il va pour parler mais je le tire par le bras, prends son sac de voyage qu'il porte à l'épaule et le lâche au sol. Mes lèvres s'écrasent sur les siennes et je l'embrasse sans dire un mot tandis qu'avec mon corps, je le plaque contre le mur le plus proche.

Il lâche sa veste, qu'il portait dans ses mains, tout comme sa paire de lunettes de soleil et le journal qu'il tenait. Tout s'échoue à nos pieds. Ses bras s'enroulent autour de mon cou et je plaque mon bassin contre le sien, frottant mon érection contre son entrejambe.

Je perds un peu le contrôle, mes gestes sont brusques, désordonnés. Témoins de l'envie que j'ai de le prendre le plus vite possible.

Je place ses bras au dessus de sa tête et le tiens fermement de ma main gauche. Ma main droite, elle, passe sous son t-shirt puis glisse dans son jogging pour attraper ses fesses et les ramener vers moi.

Je descends à la hâte son survêtement sur ses genoux puis fait glisser son boxer. Je caresse sa queue que je sens durcir sous mes doigts pendant que je l'embrasse dans le cou. J'ai faim de lui et ma bouche commence à aspirer un petit bout de peau. Mais Louis relève son épaule pour me stopper.

- Pas de suçon, Harry, il me rappelle.

Et je grogne, frustré. Alors je le retourne et le plaque contre le mur avant de récupérer le tube de lubrifiant que j'avais posé pas loin. Je lubrifie mes doigts et sans tarder, j'entre mon majeur dans le corps de Lou en mordant son dos par dessus son t-shirt.

Rapidement, je le sens impulser des va-et-vient, signe qu'il est prêt à recevoir mon index. J'enfonce alors mon 2e doigt en serrant mon bras autour de sa taille pour le maintenir contre moi. Lou se laisse faire et ses gémissements commencent à emplir la pièce.

Lors qu'il est prêt, je le retourne et finis de lui ôter son pantalon et son boxer. Je le soulève alors sous les fesses et le plaque contre le mur. Il enroule ses jambes autour de moi et, avec sa main, m'aide à le pénétrer.
Un fort gémissement s'échappe de moi quand j'entre enfin en lui.

Ça m'avait tellement manqué.

Une main posée contre le mur pour nous soutenir, l'autre le tenant sous les fesses, je ferme les yeux tandis que ma queue pénètre au plus profond de lui.

L'acteur que j'aimais || LARRY Où les histoires vivent. Découvrez maintenant