31. Bois !

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Louis PDV

Il est 23 h 30 et je suis dans l'appartement de Harry depuis quelques minutes.  On est en train de boire un verre de whisky en écoutant le vinyle de Leonard Cohen qu'il vient de mettre.

Ça fait presqu'un mois qu'on ne s'est pas vu et ma queue est déjà au garde à vous. Je dois me réprimer pour ne pas lui sauter dessus tout de suite.

J'ai donc pris place sur le fauteuil afin de garder un peu de distance et lui est assis sur le canapé. Il se tient un peu penché en avant, les coudes sur ses genoux et les deux mains sur son verre. Parfois, il en enlève une pour mimer un geste pendant qu'il parle, puis il scelle à nouveau ses mains au verre.

Je l'interroge sur ses concerts du mois de février. Il était en résidence à Londres pendant plus de 3 semaines d'affilée, un rythme éprouvant il m'explique, mais je sens aussi sa fierté d'avoir accompli ça et sa joie d'avoir pu régaler son public. Maintenant, il va lever le pied sur les concerts jusqu'aux festivals de l'été. Il va se concentrer sur l'enregistrement de ses nouvelles chansons. 

Il parle avec cette intonation dans la voix caractéristique des gens passionnés. Mais je décèle aussi une pointe de gêne ou de timidité d'être ainsi questionné.

Cet homme est fascinant.

Il peut chanter devant des milliers de personnes ou me baiser en me disant les choses les plus crues mais il devient presque un petit garçon quand on lui demande de parler de lui.

J'essaie vraiment d'écouter ce qu'il raconte car, comme les gens avares en mots, lorsqu'Harry s'exprime, c'est qu'il a quelque chose d'important à dire. J'essaie donc vraiment de me concentrer sur ce qui sort de sa bouche mais depuis une minute, j'ai perdu le fil.

Parce que mes yeux se sont arrêtés un peu trop longtemps sur ses lèvres roses et charnues, je n'écoute plus. Je ne vois plus que ça : ses jolies lèvres qui bougent et que j'ai terriblement envie d'embrasser.

Je décide qu'il est temps de lancer les hostilités.

Sans perdre de temps, je me lève, bois d'un seul trait mon verre de whisky et le repose sur la table. Harry arrête de parler et relève la tête. Il me regarde pousser maintenant un peu la table basse.

Penché au-dessus de lui, je lui fais écarter ses mains. Puis je pose mes mains sur ses genoux pour les écarter aussi et je pose mes genoux à terre, en m'installant entre ses jambes.

- Bois, je lui dis.

Alors il termine son verre d'une seule gorgée et je prends le verre pour le reposer sur la table derrière moi.

Délicatement, mes mains remontent le long de son pantalon, elles partent de ses chevilles, franchissent ses genoux, continuent leur ascension vers ses cuisses et ne s'arrêtent qu'au pli de l'aine. Puis je refais tout le chemin inverse.

Arrivé à ses chevilles, je reproduis la même chose, cette fois en appuyant un peu avec mes ongles par dessus le tissu et Harry s'adosse contre le canapé.

J'ai remarqué qu'il porte un pantalon large alors, lorsque je me retrouve à nouveau à ses chevilles, je fais passer ma main droite sous son pantalon. Je sens Harry frissonner sous mon toucher. Il ne s'y attendait pas.

Voyons jusqu'où elle peut aller.

Harry tend la jambe pour m'aider à monter. Ma main passe son tibia, son genou et je fais exprès de laisser mon pouce caresser l'intérieur de sa cuisse.

Mon bras ainsi remonté dans son pantalon,  j'arrive jusqu'en haut de sa jambe sans effort et mon pouce se faufile alors sous son boxer.

Dans un réflexe presque affâmé, j'attrape le boxer de sa cuisse jusqu'à l'elastique et je le serre dans mon poing. Puis je relâche mon emprise et je décale ma main pour venir caresser son sexe déjà dur.

L'acteur que j'aimais || LARRY Où les histoires vivent. Découvrez maintenant