18. Compte à rebours

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J-8

Louis PDV

Arrivé dans ma chambre, je referme la porte et m'y adosse en passant mes mains sur mon visage.

Ça vient de déraper entre Harry et moi. Il vient de jouir et moi, moi je ne suis qu'une érection ambulante. Je ne peux plus attendre. Je défais en 4e vitesse ma ceinture, ôte mon pantalon et mon caleçon que je jette n'importe où d'un coup de pied vif à travers la pièce.

Je plonge nu dans mon lit et me mets sous la couette. En moins d'une seconde, ma main est posée sur mon sexe et je commence à me branler énergiquement.

Tu étais tellement excité et excitant Harry. 

D'abord, il y a eu ce bisou qui m'a pris par surprise. Je ne pensais pas que lui rouler une pelle me mettrait dans des états pareils. À un moment, j'ai perdu le contrôle, j'en ai conscience. 

C'est de ma faute si c'est ensuite parti en vrille. Je n'aurais déjà pas dû l'embrasser et j'aurais, en plus, dû me contenter d'un bisou chaste. Mais il avait un goût si agréable et sa langue était tellement experte en la matière que j'ai perdu pied.

Et quand j'ai voulu me relever, Harry a eu une réaction tellement inattendue, que là aussi, ça m'a pris de court. J'ignorais qu'il pouvait être comme ça. 

Tu semblais tellement en charge et tellement libre et tout-puissant.

Ton regard si intense pendant que tu me maintenais fermement et que tu te soulageais sans honte devant moi, c'était cru, c'était hard et c'était tellement excitant de te voir comme ça.

Putain Harry, tu m'as vendu du rêve ce soir. T'étais magnifique. Si seulement tu n'étais pas cet indécrottable fidèle et romantique, je te jure que je t'aurais supplié de me laisser te chevaucher. Je t'aurais fait jouir comme ça, à la force de mes cuisses et c'est ma queue que tu aurais branlé pour me faire venir en même temps que toi. On aurait certainement réveillé toute la maison.

Il me suffit de penser à ça et de rejouer la scène dans ma tête pour me faire jouir en moins de deux minutes.

Je suis maintenant en train de fumer et je reviens peu à peu à la raison. Certes, je crève d'envie de te toucher et que tu me fasses crier, mais on ne peut pas. Heureusement que le tournage est bientôt terminé car ce soir, on s'est dangereusement approché de la ligne.

Ça va nous faire du bien de nous éloigner un peu, lui et moi. Je suis sûr que, lorsque je serai de nouveau à LA, ma queue arrêtera d'être affolée par sa voix, son odeur, ses yeux verts, ses mains ou son sourire. Après tout, s'il m'excite autant, c'est sûrement parce qu'on vit en vase clos et aussi parce que lui, je ne peux pas l'avoir. C'est l'attrait de l'interdit. C'est forcément ça. 

Dans quelques jours, on va se quitter et tout reviendra comme avant, quand je ne le connaissais pas encore.

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J-7

Harry PDV

Je suis couché dans mon lit, il faudrait que je descende petit-déjeuner mais je n'ose pas bouger. Hier soir, je me suis branlé devant Louis. Louis m'a vu me branler. Je l'ai même forcé à me regarder. C'est vrai quoi, il ne voulait peut-être pas rester et assister à ce spectacle pathétique. Mais il a fallu que j'use de ma force pour le maintenir assis et je me suis soulagé devant lui. Et je lui ai mis la main au panier. La honte.

En plus je lui ai dit des choses super crues et lui ne répondait rien. Il n'aime peut-être pas qu'on lui parle comme ça. Je ne suis pas quelqu'un de prude mais quand même, c'est la première fois que j'agissais de cette façon. 

L'acteur que j'aimais || LARRY Où les histoires vivent. Découvrez maintenant