Chapitre 1 :

133 8 0
                                    

Je tirais une dernière taf sur son joint. J'étais détendue. Tous mes muscles étaient relâchés. J'étais bien. Assise sur son lit, au bord de la fenêtre, je recrachais la fumée de mes poumons. J'avais chaud. Et l'air frais qui venais de l'extérieur me faisait un bien fou. Le vent caressait mon visage, puis descendit le long de mon corps nu. Cela me fit frissonner.Mes tétons se mirent à pointer.

- Je crois que je ne me lasserais jamais de toi.

- Hum, moi non plus. Me susurra Maxime en mordillant légèrement mon oreille.

Maxime est mon sexe friend. J'aurais pu dire plan cul, mais c'est plus que ça. C'est mon meilleur ami, il me connait par cœur et me comprend parfaitement. Notre relation est complètement amicale, mais avec le sexe en plus. C'est notre petit bonus. On ne ressent vraiment que de l'amitié entre nous. C'est parfait. J'en ai marre des relations classiques, où on se met en couple juste parce qu'il y a une attirance. On s'attache, on se détache, et on se fait mal. Alors, je ne veux pas revivre ça. Et Maxime non plus.

Avant, il sortait avec une fille. Elle l'a brisé. Elle était complétement folle et dépressive. Bref, complétement instable émotionnellement. Et tu ne peux pas construire une relation avec une personne comme ça. C'est impossible. Elle était tellement folle de lui, que lorsqu'il l'a quitté, elle est allée voir la police et a porté plainte contre lui. Et vous savez pourquoi ? Elle est allée inventer qu'il l'avait frappée, et séquestrée pendant des mois. Une enquête a été menée. Mais évidemment ils n'ont rien trouvé. Mais cette histoire a complétement détruit Maxime. Et depuis il ne ressent plus aucuns sentiments amoureux. Cela a changé sa vision du couple et de l'amour.

Et c'est pour ça qu'on est devenu sexe friends. Sans amour. Juste de l'amitié. Et c'est parfait.

Maxime est physiquement classique et ne m'attire pas particulièrement, mais c'est une bête de sexe. Il n'est pas particulièrement musclé, ni grand. Il a les cheveux négligés, des petits yeux bleus, des tatouages tout le long de son corps, une petite boucle d'oreille sur le lobe droit, et des fesses, mon dieu, incroyablement bombées. Et il le sait. Il est membré de taille normale, ni trop gros ni trop petit. Mais il sait très bien comment s'en servir. Et les filles, je peux vous dire que ça fait la différence ! Croyez-moi sur parole ! Ce n'est pas au 7ème ciel que je vais, mais au 8ème carrément !

Avec lui, le sexe est brutal, sauvage, à base de sangles, des griffures, et morsures. C'est si bon. Et après la scène qui venait de se dérouler, je pense que même les habitants du pôle Nord nous avaient entendus crier. J'étais épuisée.Exténuée même.

- Bon, ma belle, j'aurais bien fait un deuxième round, mais on doit aller retrouver les autres avant les cours. Me dit-il en me sortant de mes pensées.

Je grognais. Je me cache alors sous la couette. Je n'avais pas envie de bouger. J'étais tellement bien.

Puis je le sens se lever. Et d'un coup, il m'attrape par les pieds et commence à me les chatouiller. Ahhhh ! Mon point sensible. Je me tortille de tout mon corps en lui criant d'arrêter ce supplice.

- C'est bon j'arrive ! Arrête s'il te plait ! Je t'en supplie !

- Allez, hop hop hop feignasse!

Je me lève alors et nous nous rhabillons, juste après m'avoir claquée les fesses. Puis il me demande :

- Tu viens ce soir chez Alex pour le before de la soirée tek ?

- Hum pour le before je ne sais pas, mais en tout cas j'ai ma place pour la soirée. Au pire on se retrouvera là-bas.

Il me fait un léger baiser sur le front et nous partons vers notre école.

Les soirées tek sont des soirées techno. Il y a pas mal de monde et surtout pas mal de drogues qui circulent. Le mélange parfait pour ne pas m'endormir. Je fais souvent des cauchemars la nuit et qui me hantent après la journée. Moins je dors, mieux je me porte. Alors je vais souvent en soirée pour essayer de rester éveillée. C'est d'ailleurs dans une de ces soirées que j'ai rencontré Maxime. Et ça a tout de suite matché. Depuis on est inséparables. Il connait toute ma vie et je connais toute la sienne.

Nous rejoignons nos amis. On discute, on rigole. Je suis heureuse. Ma vie est parfaite là, maintenant tout de suite. Mon groupe d'amis est principalement composé de mecs. Mes différentes expériences sociales m'ont appris que les meufs c'était pas mon trucs. Toutes des pestes, qui crachent constamment sur ton dos. Bref, aucun intérêt. Les seules meufs que je côtoie sont Agathe et Mathilde. Mais elles ne sont pas vraiment mes potes. Elles font juste partie du groupe. Agathe est complètement amoureuse de Maxime. Donc dès qu'elle le voit, elle le colle tout le temps. Il s'est déjà passé des trucs entre eux mais sans plus. Elle s'attend à ce que Maxime se mette en couple avec elle et lui soit entièrement fidèle. Malheureusement pour elle, cela n'est clairement pas dans ses intentions. Je la plaints. Elle espère mais il ne se passera jamais rien.

Avec Maxime nous nous autorisons à aller voir ailleurs, que ce soit devant nous ou pas. On n'a pas de problèmes avec ça. Alors, il lui est déjà arrivé de l'embrasser devant moi. Ça ne me gêne pas. Je fais pareil. Tout le monde est au courant du genre de relation qu'on a avec Maxime. Sauf Agathe, évidemment. Je crois que si elle l'apprenait, elle me tuerait. Et je tiens un minimum à la vie, donc on est plutôt discrets, quand elle est là.

La journée passe, les cours sont plutôt ennuyants. Je regarde l'horloge tourner. Rien ne se passe. Toujours la même voix monotone de mon prof d'économie. Soudain, un mal de crane me prend. Oh nan. Pas encore ! Je dois aller travailler après les cours. J'espère que ça va passer.

Je sors un doliprane de mon sac et l'avale. Le cours se fini, et je me dépêche de ranger mes affaires pour partir au restaurant où je travaille. Eh oui, je dois bien gagner des sous si je veux vivre. Mon mal de crane est toujours présent, mais je l'ignore. Je ne peux pas rater cette journée de travail.

Je vis seule dans mon appartement. Je n'ai pas de famille. Ils m'ont abandonné lorsque j'étais bébé. Alors je me suis retrouvée baladée de famille d'accueil en famille d'accueil. Mais depuis mes 18 ans, je peux vivre seule. Je me suis émancipée. Alors, je dois bien gagner un peu d'argent. Maintenant, j'ai 19 ans, j'étudie à la fac et je taffe au resto. La fac est gratuite et je possède une bourse. Cela me permet de ne pas trop dépenser chaque mois et garder mon argent pour payer mon appart.

Je sors de mes pensées lorsque quelqu'un me claque la fesse droite. Je me retourne brusquement.

- Ehhh !

- Alors ma belle, tu pars sans me dire au revoir ?

Maxime. J'étais partie tellement vite que j'en avais oublié de dire au revoir à mes amis. Je lui fais alors la bise. Il fronce les sourcils.

- Après tout le sport que j'ai fait avec toi, je ne mérite pas mieux ?

Un sourire se dessine au creux de ses lèvres. J'embrasse alors ces délicieuses lèvres. Et je lui réponds malicieusement :

- Je te rappelle qu'on est deux à faire du sport ! J'en ai le droit à un moi aussi ?

Il rigole et m'embrasse alors.

Puis je me retourne pour aller prendre mon bus, direction le restaurant. Il me claque alors les fesses une deuxième fois. Je me retourne pour lui faire mon plus beau majeur en lui tirant la langue, avant de partir définitivement cette fois.

Le temps passe. Au restaurant, je cours partout. Il y a tellement de clients aujourd'hui. C'est hallucinant. J'ai toujours aussi mal à la tête. Le doliprane n'a rien changé. Et mon manager n'arrange pas les choses en me criant constamment dessus. Je n'ai qu'une envie : m'allonger dans mon lit sous ma couette bien chaude.

A la fin de la journée, je suis contente car j'ai eu quelques pourboires. Mais je suis surtout contente de rentrer chez moi !

Je reprends le bus, monte les escaliers de mon immeuble, ouvre la porte de chez moi, et m'allonge sur mon lit. Je tombe alors dans les bras de Morphée. Enfin !

Double résonanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant