Après cela, nous rentrons vers les sous-terrains discrètement. On s'approche de l'entrée et vérifions s'il n'y a pas de garde. Avec mon flaire, c'est assez facile. Merde ! Il y en a un. Je fais un signe à Luc, lui indiquant de ne pas bouger. On attend quelques minutes comme ça, accroupis derrière un buisson.
Au bout de 5 minutes, le garde se met à bouger et change d'endroit. On se précipite alors vers la porte par laquelle on est sorti tout à l'heure. On longe les longs couloirs. Tout à coup on entend des pas. Merde ! Quelqu'un arrive.
Et c'est à ce moment là que mon corps décida de m'abandonner. Mes jambes me lâchent et je tombe en arrière. Mes paupières se ferment toutes seules et je ne vois plus rien.
Tout à coup, je suis projetée dans une maison. Je suis dans un petit salon. Il y a une tables, plusieurs sièges et des étagères. Quatre hommes sont debout et discutent, tandis qu'une femme les écoute. Ils ont l'air mal en point et fatigués. Ils ont de grosses cernes. Est ce que je suis dans une rêve ? Ils n'ont pas l'air de me voir. Je m'approche un peu plus de la femme. Elle est magnifique. Ses longs cheveux roux descendent jusqu'au bas de son dos. Et ses yeux verts sont apaisants.
L'un des hommes dit :
- Yvan menace les meutes du sud. Il faut leur venir en aide !
Yvan ? Ils le connaissent ? Ce sont donc des loups garous. Cela pique ma curiosité. Alors j'écoute attentivement. L'autre homme répond :
- Nan, on ne peut pas. Nous ne sommes pas prêts.
- Si, nous sommes prêt. C'est toi qui n'es pas prêt.
- Théo, c'est pas le moment de se disputer. intervient un troisième homme.
Le blond s'appelle donc Théo. J'essaie de comprendre la situation. Qu'est ce que je fais là ?
Le ton monte d'un cran et Théo dit :
- Tu l'as abandonné. Tu sais très bien que ça ne se serait pas passé comme ça si tu t'étais battu. La meute est en train de couler avec toi. Il faut réagir. Si tu ne le fais pas, moi je le ferais.
Le quatrième homme intervient et lui coupe sèchement la parole :
- Théo ça suffit. On est une meute. Si Marcus nous dit de ne rien faire, alors on ne fera rien.
La jeune femme rousse s'approche et essaie de calmer un peu le jeu :
- Les gars, calmez vous. Il faut y réfléchir cal...
Tout à coup, le fameux Théo se retourne vers moi et coupe la parole à la jeune femme. Il me fixe alors dans les yeux. Il a l'air choqué, comme si il avait vu un fantôme. Est ce qu'il me voit ? Je commence à reculer de peur. Néra, calme toi, c'est simplement un rêve.
- Néra ! Tu es vivante !
Il s'approche encore un peu plus de moi. Mais je ne peux plus reculer. Je suis dos au mur. Comment se fait-il qu'il connaisse mon prénom ?
Les autres ont l'air interrogatifs. Ils ne doivent pas me voir. Ils regardent le blond comme s'il était fou. Il tend alors la main vers moi et s'approche encore. Mais au moment où nous allions entrer en contact, mon corps me lâche à nouveau.
Lorsque je reprends mes esprits, Luc se trouve au dessus de moi. Je suis allongé sur un lit. Qu'est ce que je fais ici ? Qu'est ce qu'il s'est passé ? Je ne comprends pas bien ce qu'il m'arrive. Je suis complètement désorientée.
Je demande alors à Luc :
- Où est-ce qu'on est ?
- On est dans ma chambre. Tu t'es évanoui. J'ai paniqué. Il y avait des garde, j'ai du te porter jusqu'ici. Ça va ?
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Double résonance
Werewolf- Néra ! Reviens ! Je n'en ai pas fini avec toi. Tu ne peux pas me laisser. Tu ne peux pas m'abandonner. Mon loup ne s'en remettrait pas. - Je ne peux pas rester, tu le sais. C'est mal. - Mais tu es tout pour moi. Sans toi, je ne sais pas comment v...