What a shitty American Trip.

Chapitre 9.4

— Phenix prends-toi une chambre, il est encore tôt pour ça ici, se plaignit la voix d'Annie derrière le bar.

Il ne me fallut pas plus d'encouragement pour prendre la sweetie par le poignet et nous diriger vers l'étage sous les sifflements admiratifs de mes frères. J'avais la bite en feu et le cerveau en bouillie. A l'angle des marches du premier, je la poussais dans un coin et me calais dans son dos, reprenant mes caresses sur son corps alors qu'elle reprenait sa danse contre moi. Je poussais la barrière de son string, toujours étonné de la voir s'obstiner à porter des dessous alors que de toutes, c'était elle qui baisait le plus, et pris possession de sa chatte avec deux doigts. Mes gestes étaient rudes et je soulageais cette brusque intrusion dans son environnement humide par des mouvements circulaires de mon pouce sur son clito, tout en lui pinçant sauvagement le téton de son sein par-dessus son t-shirt. Elle gémit comme une chienne en chaleur sous moi, frottant son corps dans des mouvements irréguliers contre moi alors qu'elle m'avait déboutonné mon jean pour aller chercher ma bite dans mon caleçon avec sa main dans son dos. Je lâchais son sein pour descendre un peu plus mon jean et qu'il ne nous gêne pas dans nos mouvements, profitant au passage pour prendre le préservatif présent dans la poche.

— Oh oui Phénix, tu as toujours été le meilleur à ça, m'encouragea-t-elle en se tortillant sous mes doigts.

Je grognais alors que ses doigts entouraient ma verge et qu'elle effectuait des allers retours sur elle et que mes hanches réagissaient à ce contact. Ses cris se firent plus erratiques alors que je n'étais même pas en elle. Elle gémissait comme un animal. J'augmentais la pression de mon bassin contre elle, faisant glisser ma queue entre ses fesses en plusieurs va et vient. N'y tenant plus, je déchirais l'emballage du préservatif avec mes dents alors que je fis glisser ma main du devant de son dessous vers l'arrière. Écartant sa ficelle, je fis entrer mon pouce en elle sans rencontrer la moindre résistance alors qu'elle poussa un hurlement de plaisir. D'habitude ça me soulait de l'entendre, mais à ce moment précis c'était ce dont j'avais besoin. J'avais réussi à chasser toutes les images parasites de ces dernières vingt-quatre heures et je prenais enfin mon pied.

Une fois le préservatif en place, je lui écartais les jambes avec mes pieds et pris position derrière elle, reprenant possession de son vagin avec mes doigts, je rentrais en elle. Je connaissais assez Dakota pour savoir que son truc à elle s'était la sodomie et elle me donna raison en prenant ma queue sans inconfort sous ses halètements. Je grognais à mon tour une fois bien en place. C'était bon putain ! N'allons pas se mentir, moi aussi j'aimais quand c’était sauvage comme ça. De ma main, je poussais son corps contre le mur tout en commençant à la pilonner, alors qu'elle se cambrait pour m'accueillir. Elle cria de manière anarchique alors que je prenais possession d'elle avec un troisième doigt.

— Oui, oui, vas-y Phénix ! Continua-t-elle à m'encourager au bord de l'orgasme. J'allais bientôt imploser moi-même. Donne-moi tout ! Vas-y donne tout, tout ce que personne ne t'a jamais donné !

Sa remarque me fit l'effet d'une douche froide, alors que de nombreux visages me sautèrent à la tronche, perdu dans une multitude d'autres images qui ne s'effaceront jamais de moi. Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire ? 

Dakota sentit qu'elle avait merdé à mon changement d'attitude. J'avais arrêté de bouger alors qu'elle continuait à se mouvoir sans moi.

— Oh allez Phénix ! J'y suis presque, supplia-t-elle en se dandinant sous moi.

— Rien à foutre, fis-je en me retirant et ôtant le préservatif. Tu devrais apprendre à la fermer Dakota, fis-je en lui serrant l'épaule. Maintenant à genoux et finis le boulot.

— Mais… sa réplique mourut sur le bord de ses lèvres face à mon regard.

Elle obéit toujours en gémissant, enfonçant frénétiquement une de ses mains dans sa culotte pour soulager sa frustration. Ça y est, ses jérémiades avaient recommencé à me saouler.