35. Le devoir d'un capitaine

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Seïri entra avec précipitation dans l'infirmerie, saluant certaines des femmes qu'elle connaissait au passage.

Bon sang.
Elle n'arrivait pas à croire qu'il avait encore remis ça. La brune tenta de reprendre son souffle, son sang lui battant aux tempes alors qu'elle se sentait aussi chaude et rouge qu'une bombonne de gaz ; refermant un peu plus discrètement qu'à son entrée le battant de la porte en bois derrière elle.

La raison de sa présence ici, le lendemain de sa déjà légendaire scène dans le réfectoire du Mobydick était très simple.
Les péripéties de son capitaine.

Le seul et l'unique Portgas.D.Ace.
Il avait encore tenté de tuer Barbe Blanche par derrière sauf qu'il avait finit à la flotte pour une énième fois, repêché par un Wallace présent sur le pont supérieur à ce moment là.

La brune n'avait pas eu tous les détails mais dès que l'heure du déjeuner était arrivée elle avait foncer sans réfléchir vers la division médicale dans laquelle travaillait Deuce, là où le détenteur du Mera Mera no Mi devait encore se trouver. Apparemment, il pissait du sang de toute la figure cette fois là.

Seïri, comme tous les autres Spades d'ailleurs n'avaient rien à dire sur les actions de leur capitaine.
Il faisait ce qu'il voulait après tout.

Mais il y avait par contre une chose qui la rendait furieuse.
Et c'était qu'il risque sa vie ainsi sans cesse et sans cesse, comme si elle ne signifiait rien. Ne pouvait-il donc pas comprendre qu'il n'était pas tout seul ? Et que comme lui les avait sauvés avec sa lumière, eux aussi étaient ses amis... que le brun aux tâches de rousseurs était important pour quelqu'un en ce bas monde. Qu'il était aimé ? Qu'il n'avait pas à tout risquer pour se trouver une raison de vivre ?... Ne serait-ce que penser à tout cela la rendait malade.

Par rapport à ça, ses problèmes avec le commandant Marco étaient risibles.
Car à ses yeux, Ace était bien plus important que tout ça.

C'était en effet très simple.
Sans lui elle ne serait plus ici aujourd'hui pour en témoigner. Alors peu importe l'avis de l'homme à l'éternel couvre-chef orange, elle allait au moins lui rendre visite sur son lit d'hôpital pour s'assurer de son état de ses propres yeux.

Car elle refusait d'écouter les rumeurs lancées par les autres. Rien ne valait une information obtenue d'une source sûre.

- Ça fait des dizaines de fois que tu échoues. Tu n'en as pas marre à la fin ?

- Ecoute Deuce quand j'aurais besoin de ton avis...

- Oh, docteur !

Trouvé.
La brune se glissa discrètement près du lit sur lequel se trouvait son capitaine, son visage effectivement un peu plus ensanglanté que la normale.

Et elle manqua s'étouffer de rire durant un instant, et ce malgré la véritable inquiétude qui transperçait le moindre de ses gestes.
Effectivement le second des Spades, complètement dépassé par les évènements était à moitié agressé par deux membres féminins du corps médicale qui le fixaient par en-dessous avec leur petites bouilles d'anges. Si elle se souvenait bien, il s'agissait de Coralie et Mélanie deux des nanas les plus insupportables et tapes à l'il qu'elle est jamais vu, toujours à faire leurs intéressantes. Après... tant qu'elles faisaient leur boulot correctement personne n'avait rien à y redire.

La cartographe jetta une illade préocuppée vers son capitaine , seulement pour lâcher un soupir de désespoir en voyant son expression.

Obnubilé.
Portgas.D.Ace était sur le cul, ses orbites chocolats uniquement concentré sur le mélange particulier des infirmières en cuissardes et de son ami masqué collé serrés. La brune aurait presque pu voir de la bave couler de sa bouche alors que ses yeux suivaient un peu trop la courbe des seins de Coralie à son goût.

La mémoire de papierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant