19- Meurtrière

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Pdv Ivyna

Leurs regards hostilent me rende malade, j'ai envie de vomir sur le champs.

Je ressens de nouveau l'odeur du sange séché partout sur moi.

- Tu as tué ta mère ? Rugit mon père.

Je ne prend même pas la peine de lui répondre, le déception dans son regarde me fait monter les larmes aux yeux.

J'ai déçu mon père, mon seul parent vivant, parce que je suis une saleté de meurtrière.

- Ivyna ça va ? Me questionne mon jumeau

J'ignore sa question, submergé par les émotions j'ai l'impression d'être drogué.

- Putain répond moi Ivyna ! Hurle mon père.

Mon cœur me fait atrocement comme si on me l'arracher, sans retenir mes larmes plus longtemps je fonds en larmes.

- Pleurer ne sert a rien Ivyna assume tes actes répond moi!!  Continue d'hurler mon père.

Son visage est tordu par la colère et le dégoût qu'il ressent envers sa fille.

Il faut l'avouer une fille qui a tué sa mère ne rentre pas dans la catégorie famille modèle.

La rage qu'il ressent commence à m'effrayé, comme si j'étais de nouveau face à ma mère est sa colère.

Lorsqu'elle me battait jusqu'à voir mes paupières se fermaient.
Elle aura pu me tuer un nombre incalculable de fois, mais j'ai survécu comme si je savais qu'un tous ça sera derrière et que j'aurai une vraie famille.

La pièce s'agite, tous le monde bouge, marche, crie mais je n'entend plus rien.

Les seules choses que je distingue sont les barèmes de mon cœur, ma responsable saccadé et les pas de mon père s'approche de moi.

Reculant le plus possible dans un coin de la pièce je cherche à m'éloigner de lui mais surtout me protéger.

Je veux des parents qui m'aiment pas des parents violent, je n'en peux plus je préférerais mourir plutôt que revivre ça.

Lorsque mon père pose sa main sur moi ma rage explose, tous ce que je retenais enfuie en moi depuis des années est enfin libéré.

Mes yeux papillonnent sous la grande quantité d'énergie qui vient de prendre possession de mon corps, tous me revient en mémoire le départ de mon père, la dépression de ma mère, Jules, mon enlèvement, ma maladie.

Soudain je sens quelques chose en moi se brisait la douleur est insupportable, jamais je n'ai eu aussi dans toute ma vie.

Une puissante onde de choc propulse tous le monde contre les parois avant de violament les relâcher au sol.

Sous le choque personne n'ose bouger, Layla n'ouvre pas les yeux, mon cœur se sert et je me précipite sur elle.

Du sang perle sur son front, j'ai blessé ma meilleure amie.

- Je suis désolée Layla tellement désolée jamais je n'ai voulu te faire de mal s'il te plaît pardonne moi.

J'attrape un mouchoir pour essuyer le sang sur son front, une seule de mes larmes coulent sur sa blessure.

Tellement je la sert contre moi j'ai peur de la blesser toute mon attention est fixé sur elle, à aucun moment j'ai pris la peine de regarder ailleurs.

Quelques minutes plus tard Layla ouvre enfin ses magnifiques yeux ambré qui se posent sur moi.

- Je suis tellement fière de toi, murmure t elle.

the bloodline (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant