the bloodline (en réecriture)

51- traître

Ezyo

- Je crois que tu nous dois des explications Eos, lui dis je.

Eos garde la tête baissée pendant un long moment incapable d'affronter le regard de sa famille.

Isaï est isolé dans un coin de la pièce plus loin. Depuis qu'il a apprit la trahison de son fils il est complètement abattu.

Les temps sont durs pour lui. Entre la maladie d'Ivyna et sa disparition ainsi que celles de Layla et Riley. En juxtaposition avec les conneries d'Eos.

J'ai cru qu'il allait nous faire une crise cardiaque en apprenant ça.

La douleur dans son regard m'a provoqué un pincement au cœur malgré la rage que je ressentais.

Honnêtement je lui en ai voulu de ne rien avoir remarqué mais après tous comment un père qui a tous donné pour ses enfants peut ne serait-ce qu'envisager que l'un de ses fils conduit à la mort de sa propre jumelle.

Eos daigne enfin relever le visage vers moi ses yeux s'encre dans les miens.

Sa bouille d'ange est maintenant complètement défigurée.

Fière de mon travail je peux m'empêcher de sourire.

Ses yeux sont mis clos à cause des hématomes qui les recouvrent. Son nez est cassé. Sa mâchoire déboitée et sa lèvre fendue.

- Je commencé à m'impatienter Eos et c'est dans ton intérêt de ne pas me pousser à bout, le menacé je en me relevant.

Personne d'autre ne parle.

Une part de chacun de nous à était violemment arraché.

Un troue béant est formé dans notre poitrine semblable aux différents trous noir présent dans l'univers.

Le manque que je ressens est si intense que depuis je n'arrive plus à relativiser.

Je crains le pire ça fait maintenant deux jours qu'elles ont disparues... Pourtant c'est comme si ça fesais plusieurs années.

Putain elle m'obscede ...

Ayant perdu le peu de patience qui me reste je saisi un couteau avant de me diriger vers Eos toujours attaché au sol.

- Dommage pour toi que tu te terre dans ton silence on aurait pu éviter ça, lâché je.

Sans que j'ai besoin de le demander Jayden et Eliot s'approche de lui.

Ils lui arrachant brusquement son t shirt et le maintiennent au sol d'un pied sur ses épaules.

D'un mouvement souffle je trace un trait légèrement profond en diagonale de sa poitrine. Il est suffisamment profond pour déchirer sa peau mais pas assez pour aller plus loin.

Un cri strident s'échappe de ses lèvres malgré qu'il essaie de se retenir. Son visage est à présent tordu pour une tous autre douleur.

Nous nous sommes tous mis d'accord pour pas le tuer.

Ce droit ne nous revient pas. C'est aux filles de le faire.
C'est elles les victimes et elles méritent leur vengeance.

Aksel voulait abattre directement son frère tellement il était devenu fou de rage.

Heureusement Isaï a tempéré son fils en lui expliquant que cette mort serait bien trop facile pour une telle trahison.

Quand on parle du loup Isaï se décide enfin de sortir de son coin pour s'approcher de son fils.

- Papa... Tu peux pas le laisser me faire ça... Se lamenter Eos comme une petite fille.

Cette preuve évidente de courage à le don de mettre Isaï hors de lui.