the bloodline (en réecriture)

54- Révélation

Ezyo

Debout dans le couloir j'observe la scène qui se déroule sous mes yeux complètement incrédule.

- Moon, soufflé je du bout des lèvres.

Elle me fixe avec de la peur dans le regard, pire que ça de la terreur...

Dans ses bras une petite fille au cheveux noir bouclé cache son visage de bébé au niveau du cou d'Ivy.

Lorsqu'elle pivote vers moi, la situation me paraît d'un coup plus claire.

De beaux yeux vairons me fixe avec inquiétude.

Un oeil vert et un violet.

Elle a les yeux des Messina.

- Maman j'ai peur... Se lamenter la petite en serrant plus fort sa mère.

Ivyna braque à nouveau son regard dans le mien en l'attente du réaction de ma part.

J'arrive à peine à y croire.
Elle est maman d'une petite merveille malgré tous ce qu'elle a vécu.

Même si je me sens trahi qu'elle ne met rien dit je comprends pourquoi.

De le monde on l'on vit il faut protéger nos enfants.

Peu importe le prix à payer, me souffle mon subconscient.

- Ezyo je peux tous expliquer...

Je coupe ma belle avant qu'elle ne puisse finir sa phrase.

- On a pas vraiment le temps pour ça Moon. J'ai compris que c'est ta fille et il ne faut pas être un génie pour comprendre qui est son père. Alors j'ai qu'une question à te poser vu que tu protéges la petite comme une vraie lionne. Tu veux que ton enfant rentre avec nous et que ce connard n'est aucun droit sur elle ?

Elle s'approche de moi jusqu'à ce que ses lèvres frôlent les mienne.

- Je jure devant les dieux que si  ma fille vit entre les griffes de son géniteur je réduirai le monde en cendre, dit elle sans jamais me lâcher du regard.

J'avance vers elle jusqu'à ce que mon corps soit coller au sien et à la petite.

- Et moi je te jure de tuer tous ceux qui oseront poser la main sur l'une de vous d'eux. À partir de maintenant je la protégerai comme si c'était la chair de ma chair.

Dans un élan de tendresse je pose mes lèvres sur les siennes. Ce baiser n'a rien de sensuel.

Nous nous contentons de retranscrire notre douleur mélanger à notre amour.

Tel la mer qui vient effleurer le sable, pour l'entraîner dans son monde. Ensemble ils dansent dans un parfait équilibre naturel.

À contre cœur je rend notre baiser.

- Tu veux la prendre dans tes bras ? Me questionne t elle.

Mon cerveau beugue pendant quelques secondes.

Ça fait des années que je n'ai pas tenue un bébé dans mes bras et ce n'est pas n'importe lequel c'est son bébé à elle.