50- entrevue

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Ivyna

- Débarrasse moi de ce Cabron toute suite mais ne reviens pas je veux m'entretenir seul avec ma femme, dit il à son homme de main la voie pleine de colère

Sans attendre l'homme de main sort de la pièce complètement apeuré en traînant derrière lui le cadavre de son acolyte.

Si un meurtre lui fait peur c'est qu'il n'a clairement pas sa place dans la mafia encore moi celle de Carlos qui n'a aucune valeur, abat des innocents, des femmes et même des enfants.

Carlos s'approche de moi dans son costume impeccable. Ses yeux sont braqués dans les miens comme s'il souhaitait établir une discussion à travers nos regards sans parler.

Malheureusement tous ce que j'y vois c'est une homme cruel, sans valeur et répugnant. Le pire est que son regard est empreint de désir.

Donc je suis la attaché comme du bétail qui a commencé à se faire découpé et lui il pense à me baiser. Génial.

D'un mouvement agile il retire sa veste et la pose sur une chaise qui traine en plein milieu de la pièce.

- Ils n'étaient pas sencé te voir ça, excusez moi ma poupée, commence t il en garder quelques mètres de distance entre nous.

- Garde tes excuses tu as toujours aimé me voir souffrir espèce de pervers, rétorque je.

Un rire sinistre s'échappe de ses lèvres.

- Je vois que tu n'as pas perdu ta repartie. J'aime ça mais vois tu je leur ai demandé de bien te traiter pour pouvoir m'occuper de toi personnellement, dit il en se rapprochant. Je serai très contrarié si on me retirai le plaisir d'éduquer ma femme.

Il saisi un poignard sur la table de torture en continuant d'avaler la distance entre nous.

- Ne perds pas ton temps Carlos , jamais je dis bien jamais je serai ta petite chienne obéissante. Tu peux me torturer autant que tu veux ça ni changera rien, tu finiras juste par me tuer, lui dis je la machoire contracter.

Mes mots le percutent immédiatement la colère s'échappe de ses porcs quand il vient coller son corps contre le mien.

Si il y a bien une chose que Carlos ne veut pas c'est me tuer.
Depuis notre rencontre ou devrais je plutôt dire mon kidnapping Carlos est fou amoureux de moi. Ça en est maladif.

L'idée de me perdre lui est inconcevable. C'est d'ailleurs pour cela qu'il nous a marié, il y a 4ans.

Une grande réception, des fleurs partout, un magnifique mari, des invités comblé. Tous étaient parfaits d'un point de vu extérieur.

Pourtant il manquait quelque chose de crucial.

Mon consentement.

J'avais une belle robe blanche avec un voile de la même couleur, mes cheveux étaient attachés en un chignon épais et je portais un maquillage léger mais raffiné.

Tous ce don une femme peut rêver mais comment pouvais je me résoudre à me marier à un homme que je n'aime pas.

Dire que je n'ai jamais aimé Carlos serait un mensonge.

Durant les deux premiers mois qui ont suivi mon arrivée dans la mafia mexicaine j'étais raide dingue de lui.

Il me traitait comme une reine, me fesait me sentir aimer pour la première fois de ma vie.

C'était un rêve éveillé après l'assassinat de ma mère.

Dommage que tous cela n'a pas duré.

Quand il a commencé à me faire des avances pour coucher avec moi que je refusais systématiquement à cause de mes nombreux traumatismes il devenait fou.

the bloodline (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant