T.2/ Prologue

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13ans plus tard
Quelques part dans le monde

Le froid hivernal fouette mon visage à mesure que j'avance dans la neige.

La température avoisine les moins vingt degrés.

Ça fait maintenant six heures que marche seule, avec pour seule compagnie mon arme à feu.

Un pistolet parabellum de 9mm près à l'emploie en cas de nécessité.

Même avec plusieurs couches de vêtements je peine à garder une température corporelle convenable.

D'ici une dizaine de kilomètres je devrais être arrivé au point de rendez vous convenue avec le client de ce contrat.

Un masque noir couvre mon visage de sorte à ce que je reste anonyme.

Mes jambes sont douloureuse à cause de l'effort physique couplé au froid extrême.

La neige me couvre jusqu'au tibia, ralentissant ma marche et la rendant bien plus pénible qu'elle ne l'ai déjà.

Environ deux heures et demi plus tard je me trouve au lieu du rendez vous.

Une tempête semble se préparer, le vent souffle fort, la neige tombe plus densément, en rendant les alentours impossible à voir juste quelques mètres plus loin.

Les bras croisés contre ma poitrine pour essayer de garder un maximum de chaleur, j'attend mon client qui aurai du arriver il y a une dizaine de minutes.

Une demie heure plus tard, ce salopard se décide enfin à montrer le bon de son nez.

Plus qu'agacé je me précipite vers lui, avant de le pousser violemment dans la neige.

À cause de la cause épaisse de vêtements qu'il porte l'homme tombe facilement dans la neige.

Lorsque je tend mon arme dans sa direction l'homme ricanne.

- T'es en retard, lui dis je d'une voie dépourvu d'émotions.

- À cause de la neige et d'un léger contre temps, l'accès à la montagne a été plus compliqué que prévu, excuse moi.... Dit l'homme en me fixant de ses pupilles noirs.

- Je n'ai pas ton temps connard vient en au fait, lui assené je.

Je fis quelques pas en arrière pour lui la place nécessaire pour se relever.

Une fois debout l'homme frotte ses vêtements pour faire tomber la neige.

- Déjà je veux que tu élimines Nate Carlson, bien évidemment dans les règles de ton art, débute l'homme face à moi.

- Quel est ton prix ?

- 5 millions, me répond l'homme sans sourciller.

Il me prend vraiment pour quelqu'un dépourvu d'intelligence.

- Pour quelle raison tu es prêt à dépenser une somme si astronomique simplement pour la mort de ce pauvre homme ? Lui demandé je.

- C'est l'amant de ma femme le reste ne te regarde pas.

J'hoche la tête sans lui apporter plus de précisions.

- Une dernière chose, m'interpelle l'homme.

En pivotant vers lui je constate que ses traits sont plus tendu qu'il y a quelques minutes.

- Parle.

L'homme secoue la tête de gauche à droite avant de finalement déclarer:

- Tu ne pourras pas éternellement fuire ton destin et ta véritable vie, Gressklipper....

Agacé par ses paroles je n'hésites pas une seule seconde.

Le bras tendu vers ma cible, l'arme expulse immédiatement la balle et vient se loger pile entre les deux de l'homme qui tombe raide au sol.

Cet abruti a essayé de me tromper.

La rencontre n'avait rien d'anodin, son seul bute était de matiré plus loin pour me faire descendre.

En plus l'homme qu'il m'a demandé de tuer l'avais devancé.

Sa femme n'avait pas de liaison interdite elle avait simplement un mari violent et autant laid de l'extérieur que de l'intérieur.

C'est le genre d'homme pourri jusqu'à la moelle. À présent il ne posera plus jamais la main sur une femme.

Mes hommes ayant entendu le coup de feu débarquent immédiatement à bord de véhicules noirs adaptés à la neige.

Deux d'autres eux récupére le corps avant de le jeter à l'arrière d'une des voitures.

J'avance vers l'un des véhicules dont un homme me tient la porte ouverte.

Après lui avoir accordé un bref ochement de tête de m'aggouffre dans le véhicule et nous démarrons.

La route vers notre base va être extrêmement longue heureusement, j'ai de quoi m'occuper sur mon ordinateur.

Cependant les paroles de l'homme ont semé des inquiétudes chez moi.

Pour cause il n'a pas totalement tord.

L'anonymat n'est pas éternel.

Bientôt je devrais me révéler au monde avant que les vulgaires copies de moi me créé une image qui me mettrai dans une position délicate.

Trente six heures plus tard nous sommes de retard à la base.

Un grand mur en béton armé de trente mètres de haut se dresse devant nous.

Quand je sors enfin de la voiture pour le dégourdir les jambes, mes hommes me saluent.

- Jefe ... Disent ils

Je leur offre un sourire avant de rentrer dans l'infrastructure et partir immédiatement m'enfermer dans mon bureau.

Une fois seule j'ouvre le tiroir pour en extirpé les photos des personnes que j'aime plus que tous au monde.

En pensant ma main dessus une larme perle le long de ma joue avant de venir s'échouer sur la belle photo de la jeune fille.

Un jour tous ira mieux....

the bloodline (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant