the bloodline (en réecriture)

42- Départ imminent

Pdv Ivyna

Debout devant mon dressing j'essaie de me décider ce que je dois emporter pour notre voyage surprise.

La seule indication dont je dispose est qu'on part trois jours, je ne sais pas où on va ni ce qu'on va faire par conséquent choisir quoi emporter est plutôt compliqué.

Je décide alors d'emporter deux jeans un noir et un bleu ainsi que deux pull en maille un vert foncé et un blanc.

Et si on partait dans un endroit où je dois être bien habillé ?
Craignant ne pas avoir choisi les bons vêtements j'attrape deux robes une noir fendu qui m'arrive au genou et une autre bleue marine qui m'arrive à mi cuisse.

Pour ne pas devoir emporter trop de chaussures j'opte pour une paire d'escarpins noir de chez Louboutin.

J'observe la paire de plus prêt, j'ai jamais vu de choisir aussi belle de ma vie. C'est un des nombreux cadeaux de mon père que je n'ai pas encore essayé.

Pour ne pas risquer de salir les autres vêtements je les place dans une housse pour chaussures.

Je tente d'attraper la valise placée sur le sommeil du dressing mais je me rends rapidement compte que je suis bien trop petite pour ça.

Ne voulant pas demander de l'aide à quelqu'un je tire le chaise vers l'armoire et grimpe dessus, il me manque toujours quelques centimètres mais en me hissant sur la pointe des pieds je l'attrape sans grande difficulté.

Une fois fait je descends en faisant attention de ne pas tomber et dispose ma valise sur le banc en velours pour pouvoir la remplir.

Du côté droit j'y mets mes vêtements choisis au préalable et me rends rapidement compte que j'ai oublié mes sous-vêtements.

Je me précipite donc vers mon tiroir à sous-vêtements pour en extraire deux ensembles encore neuf.

Troubler je me laisse glisser le long du mur.

Ça fait même pas vingt quatre heures que je suis sortie de coma et il sait passer tellement de choses.

Combien de temps j'ai avant que la maladie me fauche ?
Ou combien j'ai avant que Carlos vienne me rechercher ?
Ce qui est sûr c'est que si je retombe entre les mains de ce malade je me tranche la gorge.

Mes pensées s'éparpillent tous me revient en tête, ma respiration devient erratique.

Ses mains... leurs mains sur mon corps.... Leurs coups... Leurs grognements.... Mes cris....

J'essaie tant bien que mal de me ressaisir mais c'est trop tard la crise est là.
Mon corps entier est pris de violent tremblement, mes sens se coupent chacun leur tour.

D'abord la vue, j'heurte tous ce qui m'entoure la panique me gagne encore plus....

Viens au tour de mon ouïe, un long sifflement prend place il est aigu, fort et insupportable.

J'attrape violemment ma tête entre mes mains et me tire les cheveux tellement tout ceci m'est insupportable.

Un premier sanglots franchit la barrière de mes lèvres, il est si bruyant que je crains que quelqu'un m'entende.

Si il y a bien une chose que je ne souhaite pas c'est que quelqu'un me voit dans cet état.

Malgré mon manque de repère je réussi à me traîner jusqu'à ma salle de bain pour attraper ma boîte de médicaments.

Tous tombe sur mon passage mais je saisi enfin la seule chose dont j'ai réellement besoin à cet instant.

Je verse deux comprimés dans ma main et les avale sans attendre. Après ça je reste là un long moment en entendant que la crise passe.