the bloodline (en réecriture)

T.2/ Chapitre 5

Ezyo

Je me gare devant la villa et fait descendre Catharina qui a toujours les yeux bandés.

Lorsque je la remet sur ses pieds, elle chancele légèrement avant de finalement retrouvé son équilibre.

- Je vais te tirer le bandeau, si tu oses répètes à qui que se soit ce que tu as ou pire rependre des rumeurs, tu ne reverra jamais ton frère puisque que tu seras six pieds sous terre.

Tous son corps se tend et je la sens frissonner à mon contact.

- Ai-je été suffisamment clair, Catharina ?

Elle hoche vivement la tête. Maintenant que tous ça est mis au point je fais glisser le bandeau de ses yeux.

Au moment où son regard tombe sur la devanture, ses yeux s'écarquillent de stupéfaction.

- Votre maison est splendide.... C'est incroyable, dit elle d'une hésitante.

Putain elle ne peut pas se taire.
Sa voix m'irrite plus qu'elle ne le devrait.

J'ouvre la porte et la pousse à entrer dans la maison. Elle n'émet aucune résistance.

Nous tombons directement sur Eliot entrain de préparer des armes.

Catharina a un mouvement de retour quand il approche avec une mitraillette.

Son visage perd toute sa couleur et je crains qu'elle ne s'effondre face à lui.

- Eh meurt pas je ne vais pas te tuer, plaisante Eliot.

Ça ne l'a fait pas rire du tout au point où elle a un mouvement de ricule.

Je soupire d'exaspération.

Une vraie froussarde.

Tous le contraire de ma femme...

Même si je parcourais le monde, trouver une femme aussi téméraire qu'Ivyna me semble impossible.

La vie l'a brisé en mille morceaux et pourtant elle n'avait pas froid aux yeux.

- N'effraie pas ma cavalière pour ce soir. L'envie de devoir en chercher une autre n'est vraiment pas présente, lui dis je.

Eliot ricanne.

- Surtout que tu as déjà forcer celle là à t'accompagner. Les femmes ne se bousculent pas à ta porte. Ta charme est révolu, Ez.

Je le foudroie du regard. Il lève les yeux en signe d'innocence en continuant à rigoler comme un imbécile.

Catharina n'a pas bougé d'un poil pendant toute notre discussion.

- Viens Ava doit te préparer pour le galat, lui dis je.

Je l'entraine vers les escaliers que nous montons jusqu'à atterrir devant la chambre d'Ava.

Je toque.

- Une minute j'arrive, s'écrit elle.

L'instant d'après la porte s'ouvre sur elle une serviette sur la tête et une autre enrouler autour de son corps frêle.

- Je peux te laisser Catharina pour que tu l'as prépare ?

Ava sourit ravit de pouvoir s'amuser avec elle.

Depuis petite elle aime jouer à la poupée avec des gens. Son père allait jusqu'à engager des gens pour jouer avec elle sans râler.

- Bien sûr, je vais bien m'occuper d'elle.