T.2/ Chapitre 23

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Layla

Une odeur de souffre vient me sortir du profond sommeil dans lequel je suis plongée, depuis je ne sais pas combien de temps.

Ma tête me fair affreusement mal, un liquide chaud perle sur mon front et dans mes cheveux.

Je pense ma main dessus et constate que c'est du sang. Je tâtonne un peu plus.

La plaie semble profonde et assez importante. Des saletés et de la poussière se sont installés à l'intérieur.

Fais chier.

Ce sorte de blessures sale n'est jamais une bonne chose. J'ai besoin de savoir si j'ai de quoi nettoyer près de moi.

Ayant peur de ce que je vais voir, je n'ai toujours pas ouvert yeux. Je ne me souviens de rien mis à part que nous étions sur le point de scellé notre mariage et après plus rien.

Ce qui m'inquiète le plus est qu'aucun d'eux n'est venu. Ça ne leur ressemble pas.

La panique me gagne. Elle me ronge de l'intérieur jusqu'à ce que respirer soit un supplice.

Depuis l'enfance je suis extrêmement anxieuse. Ezyo m'a emmené voir des dizaines de spécialistes mais tous en sont venus à la même conclusion.

Les traumatismes de notre enfance ont laissé une marqué indélébile sur mon âme, elle est marqué au fer rouge.

On a par la suite tous essayé pour diminuer ses effets. Médicaments, thérapies, cures et même des plantes. Rien n'a vraiment marché.

La seule chose qui a réussi à contenir mon stresse est de pouvoir combattre mes démons.

Aussi étrange que ça puisse paraître dès que j'ai eu assez de force pour tuer quelqu'un à main nue je me suis sentie beaucoup mieux.

Je n'étais plus vulnérables. Si quelque chose venait à se passer je pourrais me défendre.

Alors on a continué à s'entraîner ensemble tous les jours, parfois même plusieurs fois par jour quand j'en ressentais le besoin.

Et depuis que l'organisation a été créée on avait enfin un certain équilibre.

Le tout avait fortement contribué à entassé mes craintes au plus profond de mon être.

Jusqu'à aujourd'hui.

La situation m'échappe totalement. Je sens des mouvements autour de moi et quand je me décide enfin à ouvrir les yeux je les referme aussi tôt.

Un homme se tient à quelque centimètres de moi. Un sourire carnassier dessiner sur ses lèvres.

Il approche sa main de ma joue et la caresse. Sa peau est sèche et râpeuse. Son touché n'a rien d'agréable au contraire il me donne envie de vider le contenu de mon estomac sur le sol.

Plutôt le peau qu'il contient. À cause de l'angoisse du mariage ce matin j'ai été malade juste après le déjeuner.

Combiné à ma grossesse qui avance, impossible d'avaler quoi que se soit.

the bloodline (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant