T.2/ Chapitre 1

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Treize ans et six mois
Après la mort d'Ivyna.
Erika
16ans.

Le soleil pénétre dans ma chambre par les grandes baies vitrées.

Vu la hauteur du soleil, la matinée doit être bien commencer.

Un regard craintif vers mon réveil et je constate que je suis en retard.

Très en retard.

Il est actuellement 11h25 alors que j'étais censé partir, il y a plus d'une heure avec mon parrain pour visiter ma nouvelle école.

Immédiatement je sors de mon lit pour me diriger vers la salle de bain.

Heureusement j'avais préparé mes vêtements hier soir pour gagner du temps ce matin.

Si y'a bien un jour où je ne pouvais pas être en retard c'est aujourd'hui.

Quelle conne putain !

Après une rapide douche, une bonne skincare et un maquillage léger, je m'habille sans attendre.

Je suis tellement empressé que j'ai du mal à respirer correctement.

Une jupe à carreaux noir et blanc, une chemise blanche et des battes hautes noires plus tard, je suis enfin prête.

Enfin presque.

En jettant un coup d'œil à ma montre je remarque l'heure bien avancée alors impossible de m'occuper de mes cheveux.

Une queue de cheval bien plaqué fera l'affaire pour aujourd'hui.

Je sors rapidement de la salle de bain sans oublier d'embrasser mon animal de compagnie.

Orphée me fixe de ses grands yeux jaunes avant de se recoucher.

- Maman reviens vite mon bébé, le reptile se contente de secouer sa petite d'haut en bas.

J'ai eu mon serpent quand j'étais toute petite, je devais avoir 5ans.

Papa me l'a offert en hommage à ma mère, c'est son animal préféré.

Il aurait pu me prendre un petit serpent domestique mais non il voulait plus. toujours plus.

Alors il m'a acheté un bébé pithon royale.

Par instinct de survie j'aurais dû en avoir peur mais pas dutout.

Comme si notre belle amitié était déjà toute tracée.

Résultat j'ai une grosse bébé de 1,50m qui dort dans mon lit.

N'ayant vraiment plus le temps pour les calins, j'attrape ma veste et mon sac à main avant de sortir.

Mes talons claquent sur le marbre foncé tandis que je descends rapidement les escaliers.

- Ralenti Eri sinon tu vas te casser une cheville, me réprimande mon oncle Jayden.

- Salut Jay ! J'ai pas le temps je suis vraiment super en retard ! Lui dis-je sans ralentir.

the bloodline (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant