T.2/ Chapitre 15

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Ivyna
Quatre mois plus tard.

L'automne arrive à grand pas, fesant chuter les températures en dessous des dix degrés.

Étant très frileuse, j'ai déjà sortie un trench et une écharpe en laine noire qui couvre la moitié de mon visage.

J'avance vers chez moi, mon sac sur l'épaule. La journée a été affreuse, j'ai qu'une seule hâte me reposer, dans ses bras.

- Je suis rentrée ! Hurlé je dans le hall d'entrée de la grande demeure.

Le silence me répond. Je jette mes clés dans le pot poser sur le meuble du couloir avant de retirer mon manteau et mon écharpe pour les ranger dans le placard.

Du bruit se fait entendre à l'étage.

- Riley c'est toi ? Demandé je.

En haut des escaliers une musculature imposante apparaît, un sourire apparaît immédiatement sur mes lèvres sans que je puisse le contrôler.

Ezyo est seulement vêtu d'un bas de survêtement gris, me laissant le plaisir d'admirer ses magnifiques runes au milieu des tatouages qu'il sait récemment fait.

Il descend les marches deux par deux pour me rejoindre.

- Bonsoir madame Serrano, me dit il avec son sourire charmeur.

Ses mains caleusent se pose sur ma taille marqué et m'attire contre lui.

- Tu sens la sueur, ralé je en le repoussant.

- Je m'en fiche tu m'as bien trop manqué pour que j'attends encore pour t'enlacer.

Et c'est ce qu'il fait. En quelques secondes, je me retrouve plaqué contre son torse musclé.

Il passe sa grande main dans mes ondulations noirs et commence à me masser délicatement le crâne. Ses mouvements lents m'hypnotisent, je n'ai plus envie de bouger d'un centimètre.
Et il le sait .

C'est exactement pour ça qu'il le fait. Depuis que nous nous sommes retrouvés mes migraines ont redoublé me donnant l'envie d'éclater ma tête dans le mur.

Voulant impérativement m'aider, Ezyo a suivi une formation pour apprendre à apaiser les mots de tête ainsi que les tensions cérébrales.

- Rien que pour ça je pourrais me marier avec toi, lâché je sans réfléchir.

Des soupirs de satisfaction passent la barrière de mes lèvres.

Bon dieux j'adore ça...

Ezyo rit à gorge déployée, secouant son torse et par conséquent ma tête.

Je souris contre son torse. Le voir rire est tellement rare que je savoure chaque instant.

Il fait parti de ses personnes qui ont affreusement souffert mais qui ne pensent pas mériter d'aider sous prétexte que ce n'est pas assez grave.

- Nous sommes déjà marier Trésor, réplique t il.

Il a raison même si j'ai tendance à l'oublier. Mon mariage auquel je n'ai même pas assisté puisque j'étais censé être morte.

J'aurais pu exigé le divorce mais je n'ai jamais eu envie de le demander. Espérer un mariage d'amour à toujours été inutile à mes yeux. La vie que j'ai mené m'a bien appris que je ne mérite rien.

 Appartenir à des hommes c'est tous ce que je sais faire.

Mon coeur se sert dans ma poitrine. Ezyo le remarque immédiatement et fronce les sourcils.

the bloodline (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant