Ivyna
Mon poignard la pénètre pile à l'endroit où je le voulais.
Elle va atrocement souffrir certes mais si elle est soignée rapidement elle survivra.
Si elle est assez forte.
Durant tous ce temps mon regard n'a pas lâché celui d'Ezyo. Comme aimanté l'un à l'autre.
Ses sourcils sont froncés, sa mâchoire violent contracter.
Il doit se demande comme agir mais surtout qui je suis.
Après tous je suis sencé être morte.
Un rire sinistre s'échappe de ma bouche.
D'un mouvement fluide je devais le noeud qui retient mon masque est le fait glisser sur mon visage doucement.
Lorsque je relève la tête les exclamations sont immédiates.
Un brouhaha s'élève dans la pièce.La bouche d'Ezyo est légèrement entre ouverte mais il ne dit rien, trop occupé à l'assassiner du regard.
Pourtout j'y vois toujours son amour pour moi, sa passion mais surtout son obsession.
Je mentirai si je prétendais ne pas ressentir la même.
Seulement, il faut parfois savoir plasser ses émotions sous verrous bien solides pour s'assurer qu'elles ne se libèrent pas seule.
- Vous êtes tous invités à partir. Vous disposez d'un délai de un mois pour établir un contrat avec moi que j'accepterai, débuté je.
Personne ne répond. Peu à peu les gens quittent la pièce.
Certains essaie même de me parler dès maintenant pour assurer leur protection.
- Ce soir je ne m'occupe pas de ça. J'ai d'autres choses bien plus importante à traiter dans l'immédiat. Sortez si vous ne voulez pas être directement vu comme un ennemi, lui dis je sans jamais rompre le contact visuel avec Ezyo.
De toute façon cet homme ne mérite pas un regard.
Les minutes passent, elles paraissent extrêmement longues. Debout face à eux je peux observer chacune leurs réactions.
Une fois tous le monde partie je m'apprête à descendre de l'estrade mais un de mes hommes m'interpelle et me chuchote les informations que je lui ai demandé à l'oreille pour que personne ne l'entendent.
Le sentir aussi proche me crispe.
Les années passent mais les traces indélébile qu'ils ont laissé sur ma peau ne partiront jamais.- Merci, tu peux disposer, lui dis je pour le pousser à s'éloigner.
Je reprends toutes mes émotions en main et continue d'avancer vers ma famille.
Ma famille...
Dire que je regrette mes agissements serait un mensonge mais j'aurais aimé que les choses se passent autrement.
Le corps sans vie de la jeune femme est toujours étendu sur le sol.
Une fois à leur niveau, je m'agenouille face à elle pour prendre son poug.
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the bloodline (en réecriture)
RomanceCe livre est dedié à toutes les personnes qui ont souffert au point de ne plus vouloir que le soleil se lève, ne perdez pas espoir vous aurez aussi le droit à votre fin parfaite.... Ivyna a toujours vécu en captivité depuis le départ de son père et...