the bloodline (en réecriture)

T.2/ Chapitre 13

Ivyna

Une douleur aiguë irradie tous mon corps. Mes yeux papillonnent, ils sont affreusement lourds et je peine à les ouvrir.

Mes sens me poussent à croire que je ne suis pas seule dans la pièce. Mais reste à savoir qui est là.

Je t'entends de me redresser mais des mains se posent sur mes épaules me forçant à me recoucher.

Avec le peu de force qu'il me reste j'entre ouvre mes yeux.

- Doucement princesse, tu vas te blesser, me dit Aksel.

Il est assit au bord de mon lit une de ses mains dans la mienne.

- Qu'est ce que ...

Ma bouche est affreusement sèche, comme si je n'avais pas bu depuis des jours et des jours. Un pâte recouvre ma langue, l'a rendant pâteuse.

- Reste tranquille, je vais chercher un médecin ok ? M'informe mon frère.

Complètement perdu j'essaie de comprendre ce qui se passe. Autour de moi tous est d'un blanc immaculé.

Un hôpital...

Les événements se bousculent dans la tête.
Ma dispute avec Ezyo
Le rendez vous
Sa proposition
Mon envie d'oublier puis plus rien.

On aurait pu penser que ma mémoire a été effacé mais j'ai l'étrange impression que c'est autre chose.

La porte s'ouvre à la voler sur une Layla folle de rage.

Telle une tornade elle envoie valser la porte droit dans le mur provocant un vacarme pas toi.

- Toi, hurle t elle en me pointant du doigt. Je vais te tuer te réanimer pour encore une fois te tuer espèce de garce !

D'un pas décidé elle fonce vers moi jusqu'à m'atteindre. Elle s'assoit sur le bord de mon lit.

- La prochaine fois que tu touches à un seul verre d'alcool ce ne sera plus uniquement des paroles je te préviens ! Crit elle. Mais je t'aime trop pour encore te perdre...

Elle m'enlace au point de m'étouffer.

Je fronce les sourcils.

Qu'est ce qu'elle raconte ?

Remarquant ma crispation, elle s'écarte pour me scruter.

- Tu ne te rappelles de rien ? Me questionne t elle.

Je secoue négativement la tête.

- On va attendre les médecins, ils devraient bientôt arriver, là ils sont entrain de parler avec Aksel et Ezyo.

En parlant d'eux ils entrent dans la pièce suivie par deux médecins.

- Bonjour madame Serrano, je vois que vous êtes réveillés, commence le plus âgé des deux.

Ses cheveux grissonant sont coupés très court. Sa barbe de deux jours est bien entretenu mais ses rides le trahissent.

- Bonjour, qu'est ce que je fais ici ? Leur demandé je sans préambule.

Je n'ai pas que ça à faire de rester dans un lit d'hôpital.

- Nous vous avons fait un lavage d'estomac. La quantité d'alcool et de drogue que vous avez ingéré est bien trop importante pour une personne atteinte de votre pathologie. Sans l'assistance de votre mari vous serez malheureusement décédé. Vous devez impérativement comprendre que votre traitement doit être pris constamment et surtout ne consommez aucune substance illicite, insiste une nouvelle fois le médecin.