the bloodline (en réecriture)

T.2/ Chapitre 24

Ezyo

Je tire de toutes mes forces sur les chaînes qui me maintiennent fermement au mur.

Mes efforts ne servent à rien. Les chaînes ne bougent pas d'un seul petit millimètre.

Ivyna continue de pleurer et de se débattre autant qu'elle le peut. Quatre hommes sont regroupés autour d'elle en plus de ce putain de Jules.

- Soit tu te laisses faire, soit c'est ta copine qui prendra ta place, dit-il d'un ton froid.

Elle cesse tous mouvements, pétrifié. Layla la regarde avec ses grands yeux remplis de larmes.

- Si le doute persiste encore dans ta petite tête sache que si tu refuses de le faire, j'abattrai chacun de tes précieux amis et apparemment tu y tiens particulièrement.

L'un des hommes proches de nous m'envoie un violent coup dans l'estomac pour appuyer les dire de son chef.

Je grogne de douleur.

Le regard d'Ivyna s'emente au mien. Ses yeux sont remplis de larmes. Comme si elle suppliait les dieux de lui venir en aide.

- Arrête ! C'est d'accord mais laisse les partir, craqué je sous la peur qui leur face du mal, hurle-t-elle d'une voix enroué par la tristesse.

Jules rigole.

- Non, ils vont observer chaque instant et comprendre à qui tu appartiens réellement, lui répond t il un sourire suffisant scotché aux lèvres.

Le visage d'Ivyna se décompose encore plus qu'il ne l'était déjà. L'un des hommes prêt d'elle l'a pousse au sol et elle tombe sans même essayer de se retenir.

C'est plus elle, c'est plus Ivyna, c'est plus la femme qui ne cesse jamais de combattre parfois même au prix de sa vie.

Quand un autre garde la redresse sur ses genoux en l'aggripant fermement par les cheveux. Elle me fixe. Son regard si brillant il y a quelques heures est maintenant complètement vitreux. Elle regarde sans vraiment regarder ce qui se déroule dans la pièce.

Dès que les hommes commencent à sortir leur sexe nous nous mettons tous les quatre à bouger. On se débat autant qu'on peut.

- Ne l'a touché pas putain ! Hurle Jayden fou de rage.

Au fil des années j'ai compris qu'il considère Ivyna comme sa petite sœur même si elle ne remplacera jamais Jenny.

Même si aucun de nous n'ose le dire à haute on s'est exactement ce qu'il va se passer. Jules va essayé de la brisée, une fois de plus avec ses putains de gardes. Ils vont tous abusé d'elle et je me retrouve là impuissant comme un putain de faible.

Lorsque Jayden me regarde je peux voir la panique mélée dans ses yeux bleus.

Nous continuons de nous débattre pendant de longues minutes aveuglé par la rage jusqu'à ce que un hurlement sanglant traverse la pièce.

Instantanément, nous nous figeons et relevons la tête vers Ivyna qui pleure en se tordant de douleur.

Une crochet tranchant est planté dans son dos.

- Fermez là sinon je la bute compris ? Nous menace Jules.

Je m'apprête à rétorquer mais le regard suppliant d'Ivy m'en dissuade.

Plus on s'acharnera plus elle souffrira. Elle va payer chacun de nos affronts de son sang et de sa douleur. La seule chose que nous pouvons faire pour l'aider actuellement c'est arrêté de lutter.