the bloodline (en réecriture)

32- bonté

Pdv Ivyna

J'aurais peut-être dû hurler ma douleur face à la nouvelle vie de mon père, mais après tous ça n'aurait rien changé.

À aucun moment il a voulu me faire du mal en reconstruisant sa vie et puis à sa place j'aurais fait pareil.

Il me pensait perdu pour toujours même s'il n'a jamais cessé de me chercher. Reconstruire une famille avec une femme bien est la seule chose qu'il pouvait faire pour soigner ses blessures passés.

Des voix provenant de derrière la porte m'extirpe brusquement de mes pensées. La porte de ma chambre souffre face aux médecins habillés sobrement. Aucun de ne prête attention à moi ils se contentent de garder leurs regards sur le sol ou sur les membres de ma famille.

- Messieurs c'est le moment, vous devez lui dire au revoir, déclare le médecin.

Nous le regardons tous avec un regard perplexe le pire étant qu'aucun d'eux ne remarque ma présence.

- Ça ne sera plus nécessaire, lui répond mon père.

Avant qu'il ne puisse continuer il est interrompu par le médecin qui secoue ses mains:

- Je comprends que perdre son enfant de cette manière est extrêmement brutal mais ça fait plus de trois mois, il n'y a plus aucun espoir, ajoute le médecin à présent dos à moi et face à mon père.

3mois, j'ai dormi 3mois entier jour pour jour.

J'ai l'impression que c'était hier mais faut croire que non nous devons maintenant être en décembre.

Étant d'humeur à lui donner une leçon sur son manque d'observation je me lève distraitement de mon lit sous le regard désapribateur de mes frères et de Jayden.

En avançant faire le médecin je manque de trébucher mais des bras me rattrapent avant que j'hurte le sol. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit des runes recouvrent même ses mains alors ça ne peut être qu'Ezyo.

Pensant que ma chute à atterrit l'attention du médecin je pivote vers lui et remarque que son attention est toujours braqué sur mon père qui fait au moins trente centimètres de plus.

Désespérant

Arrivé derrière le médecin je fais remonter mes mains dans son dos, ses muscles se tendent instantanément et il se retourne violemment vers moi. Son cri de terreur nous fait tous exploser de rire au point où Eliot doit se tenir au meuble pour ne pas s'écrouler par terre.

Le visage du médecin est tellement blanc que je crains qu'il s'effondre d'un instant à l'autre.

- Mais... Je ... Comment, bégaye t il.

- Respirez tous va bien, vous allez faire un arrêt cardiaque, lui dis-je en essayant de ne pas rire.

Ses collègues sont restés là près de la porte à ne rien dire.

- Allez vous rallonger mademoiselle vous ne devriez pas vous levez si vite il y a encore une heure vous étiez dans le coma. Dit le médecin d'un air affoler comme si j'allais en mourir.

Sans discuter je retourne vers mon lit et je m'y assois.

Le médecin s'approche de moi suivi par ses collègues qui sont probablement des infirmières au vu de leurs tenues différentes.

Ils prennent soins de nettoyer chacune des plaies que j'ai causé en arrachant les perfusions à mon réveil.
J'ai mal réagi mais je pouvais savoir que j'étais en sécurité rien ne me le garantisais alors j'ai agit en conséquence.