T.2/ Chapitre 17

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Ivyna

Pan! Pan!

Les coups partent, percutant directement ma cible entre les deux yeux et en plein dans sa poitrine perforant un poumon au passage.

Sans cœur perd toute résistance. Il se ratatine comme un vieux chewing-gum.

Ezyo le maintien quelques secondes avant de le lâcher violemment au sol comme le déchet qu'il est.

Je ris en le voyant avachit sur le sol. Mort.

C'est étrange mais c'est toujours ce qui ferait mieux de se taire qui trouve à dire.

Malheureusement pour lui, j'ai tous entendu. Même si Ezyo l'aurais tué si je ne l'aurais pas fait, il est toujours appréciable de tuer un traître de ses propres mains.

Mon rire continue de raisonner dans la pièce. Tous le monde cherche d'où il provient et surtout à qui il appartient.

À l'endroit où je suis, aucun d'eux ne peut me voir. Je suis suffisamment proche pour pouvoir les entendre mais trop loin pour qu'ils me voient.

En ayant assez de tous je décide de descendre de là. Assise sur les poutres les plus hautes, j'ai tous le loisir de les observer.

Je frotte le dessous de mes yeux pour effacer les résidus de mon mascara qui a coulé. Initialement je ne voulais pas me maquiller mais après le spa j'avais besoin d'éveiller un peu mon regard.

Une fois que je suis sur qu'il ne reste plus aucune trace de mes pleures puérile.

Je fais glisser mon corps le long des poutres pour arriver au-dessus du carré vip.
Une fois que je suis certaine de ne pas me blesser à l'atterrissage, je saute de mon perchoir pour les rejoindre.

Le choc du sol sous mes talons est si puissant que je prend quelques secondes pour me remettre sur pieds de manière stable.

Pourtant je n'ai descendu qu'un étage.

Le bruit à fait tourner les têtes dans ma direction, lorsque je descend les marches pour les rejoindre tous les regards me scrutent.

Oui, aller y détestez moi. De toute façon j'en ai rien à foutre .

Ezyo se précipite vers moi, me saisissant brutalement par le bras.

- Putain mais t'étais où ? M'hurle t il.

Je fronce les sourcils. J'ai horreur qu'on s'énerve sur moi, ça fait remonter de souvenirs bien trop amers.

- Déjà tu baisses d'un ton, lui ordonné en plantant mon regard dans le sien. Je ne suis pas une enfant qui a fait une bêtise. J'ai rapidement fait un aller retour jusqu'à la maison pour récupérer quelques choses d'indispensable.

Je tire sur mon bras de toutes mes forces pour le forcé à lâcher sa prise.

- La prochaine fois tu préviens et ce n'est pas une question, Ivyna. On s'est inquiété pour toi. Je... J'ai cru que t'étais encore partie, sa voie se brise à la fin de sa phrase.

Mon cœur se fend en mille morceaux. Ses paroles me font l'effet d'un coup de poignard.

Il n'a jamais voulu mal agir. Chacun de ses gestes, chacunes de ses actions étaient animé par sa peur de me perdre.

the bloodline (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant