T.2/ Chapitre 25

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Ivyna

Des voies lointaines me parviennent, mais elles sont bien trop vagues pour que je discerne ce qu'ils disent.

Je tente de me redresser, mes muscles protestent avant de me lâcher. Ma tête heurte de nouveau l'oreiller avant que je ne sombre de nouveau dans l'inconscience.

L'odeur âcre de Jules infiltre mes narines. Une douleur lancinante emplit tous mon être.

Leurs ombres dansent autour tandis que je suis incapable d'effectuer le moindre mouvement.

- Tu peux t'en prendre qu'à toi. Tu es à moi mon ange il est temps que tu retiennes la leçon, murmure Jules près de mon oreille.

J'hurle et me débat autant que je peux mais les cordes qui me maintiennent droite, suspendu au plafond m'empêche de fuir.

Ils rigolent, amusé par ma détresse. Quand le premier me pénètre mon cri me déchire la gorge avec une telle force que je sombre peu à peu dans l'inconscience.

- Laissez moi la voir ! Ordonne une voix masculine derrière la porte.

J'émerge tous juste de mon sommeil quand de nouveau cris se font entendre.

- Monsieur, elle a été victime de blessures grave. Elle a besoin de repos, dit un autre en tentant de le tempéré.

- C'est ma femme, vous ne pouvez pas m'empêcher de la voir ! S'emporte l'homme que je reconnais comme étant Ezyo.

- Comme je vous le dis depuis tous à l'heure ce n'est pas possible, monsieur Serrano. Revenez demain, lui conseille le médecin.

Je me redresse dans mon lit même si mon corps proteste à cause de la douleur.

Un catétére est installé dans l'une des veines qui passe sur le dos de ma main gauche.

Les cris derrière la porte ne s'arrêtent pas. Ezyo continue d'hurler sur ce pauvre médecin qui essaie simplement de faire son travail correctement..

Voulant l'empêcher de s'en prendre davantage au pauvre homme je pose les pieds sur le sol froid et me maintient au socle qui tient la perfusion pour pouvoir avancer.

La migraine qui bat dans ma tête me cause de nombreuses acouphènes mais je les ignore.

Mon épaule droite est maintenu contre ma poitrine par un attelage et une cicatrice traverse mon épaule.

Beaucoup de bleus peuplent le peu de ma peau visible avec la blouse médicale.

Malgré la douleur, je parviens tous de même à atteindre la porte et l'ouvre.

Les visages des deux hommes qui discutaient dans le couloir se tournent vers moi.

Immédiatement les yeux bleus d'Ezyo s'aimantent aux miens.
La peur et le regret t'appissent le fond de son beau regard.

Des cernes violassés encadrent le dessous de son regard et la fatigue tiraille ses traits.

Ezyo réduit la distance entre nous et me porte dans ses bras avant que je ne puisse dire quoi que se soit.

the bloodline (en réecriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant