CHAPITRE 69

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Quand mon père m'a posé cette question, c'était comme si je n'avais pas du tout assimilé l'information. Je fus pris de grande sueur, mes mains sont devenus moites. C'était comme si c'était sourd et que je n'avais rien entendu.

Alors que je savais très bien.

Ramiro attendait que je réponde à sa question, une si simple question mais je ne parvenais pas à y répondre. 

— Euuh, j'étais confuse. Quoi ?

Je reformule ma question.

Il se racla la gorge.

— Fréquentes-tu un professeur de ton lycée ? Me repose-t-il d'un ton plus sec. C'est clair comme ça ou il faut encore que je répète ?

Mon cœur battait à la chamade.

J'avais peur. J'avais énormément peur que je n'osais même plus le regarder dans les yeux.

Éloïse, arrête de te foutre de moi.

— Mais–

— Vendredi le proviseur de ton lycée m'appelle de bon matin pour me dire que ma fille, commença le noiraud en élevant la voix, la chair de ma chair, fréquente un de ses professeurs !

Oh putain le bâtard. C'est un vrai connard celui-là, oh je le déteste. Tout est de sa faute.

Alors c'est simple, est-ce que c'est vrai ?

— Mais–

— Réponds.

Je soupirai avant de croiser mes bras à mon tour. Je ne répondis pas et je regardai ailleurs, ce qu'il ne lui plaît pas du tout. Il a sa réponse

— Me dit pas que c'est ce que je penses, parce que, par contre là, ça va barder pour toi.

Je ne répondis toujours pas.

— Regarde-moi quand je te parles.

Alors, je décidais de partir de la cuisine sous ses yeux. Je marchais jusqu'au escaliers.

— Hey ! Reviens ici tout de suite jeune fille ! Éloïse !

Je montai les escaliers rapidement et je l'entendis me suivre avec de gros pas. Je parvins à arriver jusqu'à ma chambre à temps, et je refermai la porte derrière moi.

Mais il a été plus rapide que moi et poussa la porte de ma chambre alors que j'allais la fermer.

À ce moment-là, j'étais moi aussi énervée. Il referma la porte en la claquant.

ᴛʜᴇ ʙᴏᴛᴛʟᴇ ɪɴ ᴛʜᴇ sᴇᴀ | 𝘦𝘳𝘦𝘯.𝘫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant