Stelle T1

4 ~ La Riviera

Alessio

Après une sieste de 2h, je m'étais rendu dans notre salle de sport personnelle située au sous-sol de notre maison afin d'évacuer toute ma frustration de la journée. Nous avions ensuite diner en famille, comme le désirait ma mère, c'était son moment à elle, ou elle pouvait profiter un maximum de ces enfants, alors on ne lui refusait jamais.

Juliann et Ana étaient partis dans la salle de jeu se faire quelques parties de jeux vidéo et moi j'avais fait le point avec mon père sur le contrat de ce soir. En effet, ce sera une soirée plutôt tranquille.
Une fois prêts, les gars et moi nous étions rejoints à l'entrée, et après un dernier regard de travers de la part de ma sœur nous nous étions mis en route pour La Riviera.
Arrivés à l'entrée, les vigils nous avaient fait passés sur le côté VIP, sous les regards ébahis de la longue queue humaine, certains devaient être là depuis plusieurs heures maintenant. Je jetai quelques coups d'œil, et vis une quantité phénoménale de fille nous faisant des appels pour pouvoir rentrer à nos bras ce qui me fit sourire intérieurement. Certains de mes gars en profitèrent pour récupérer quelques numéros.

Quelle bande de rapaces.

Les garçons se dirigèrent dans l'un des salons VIP de la boite de nuit, tandis que je suivis un garde du corps jusqu'à, j'imaginais, les bureaux du directeur, le contrat en main. On me fit patienter dans un immense bureau, relativement vide pour la superficie de la pièce. Tous les meubles présents étaient en bois massifs, les murs couleur bétons, et le sol lui s'apparentait à du parquet couleur noir. Je m'assis sur l'un des fauteuils en cuir marron foncé, puis regardai ma montre :

22h00

—   Monsieur Stelleti ! Ravi de vous rencontrer.

Un homme d'une quarantaine d'année s'avança vers moi la main tendue. Je la serrai en lui faisant un signe de tête.

—   Monsieur Conti, le saluai-je.

—   Prenez place, je suis désolé, mais je n'ai pas beaucoup de temps à vous accorder. Votre père m'avait préalablement envoyé le contrat pour que je puisse le lire. Tout me convient, je suis d'accord pour débuter notre collaboration ainsi. Ou-est-ce que je signe ?

Ok, encore plus rapide que je ne l'aurai pensé.

—   Très bien monsieur Conti, vous pouvez parapher toutes les pages et signer sur la dernière. Lui répondis-je.

Il ne se fit pas prier, et s'exécuta. Une fois terminé, il releva la tête dans ma direction, un sourire aux lèvres, puis se dirigea vers une console sur laquelle se trouvaient quatre verres et une carafe, remplie, en cristal.

—   Je vous serre un whisky pour fêter notre nouvelle collaboration ? C'est un Irlandais de douze en d'âge, il est excellent.

—   Non merci, je ne bois que du rhum. Notre assistante reviendra vers vous pour vous envoyer votre partie du contrat signé, si vous avez des questions n'hésitez pas à lui en faire part. J'espère que cette nouvelle association se passera pour le mieux, je compte sur vous pour ne pas faire de vagues. Dis-je, le regard sombre

—   Parole d'Homme monsieur Stelleti, vous pouvez me faire confiance. Je vous souhaite de passer une agréable soirée dans notre établissement, un barman vous a été assigné.

Un signe de tête, puis je m'en allai, sans me retourner, accompagné du même garde du corps que je suivis. Le lieu était incroyable, sur plusieurs étages, de nombreux bars à disposition, et même une piscine intérieure. La Riviera avait ouvert il y avait un mois, pour le début du printemps. Les filles étaient toutes moins habillées les unes que les autres, comme si c'était un concours entre elles de celle qui porterait le moins de vêtement ou la robe la plus courte. Mais comme ça, elles s'assuraient de rentrer dans la boite facilement, et peut être pour certaines de passer la nuit avec un des hommes riches venus en chasse.
Nous nous trouvions dans le coin UP de Naples, ou les hommes d'affaires venaient passer la nuit dans les bras d'une fille bien plus jeune qu'eux dans l'espoir d'oublier la relation monotone qu'ils avaient avec leurs femmes.