27 ~ Supplie-moi

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Alessio

Aide-moi à jouir.

Elle venait de me balancer ça, comme on demanderait à quelqu'un de nous aider à faire la vaisselle, ou à ranger quelque chose dans un endroit un peu trop exigu. Elle était allongée devant moi, simplement vêtu de son soutien-gorge et de ce drap qui couvrait la partie basse de son corp. L'odeur de sexe dont était emplie la pièce, et sa respiration saccadée me firent comprendre qu'elle se faisait du bien. Et là, elle me demandait de finir le travail. Mon corp entier s'embrasa, j'avais l'impression d'être dans un autre monde. La fille qui hantait mes pensées à chaque fois que j'étais avec une autre était là, juste devant moi, à ma merci. Mon cœur s'affola, alors que ma queue durcissait à une rapidité folle.

Bordel, elle va vraiment finir par avoir ma peau.

Ses yeux bleus ancrés au mien me suppliait de la terminer. Mais lorsque je vis qu'elle n'avait toujours pas enlever sa main droite d'entre ses cuisses, j'eu l'impression qu'elle me cachait quelque chose.

— Retire ta main. Ordonnai-je

L'atmosphère se chargea en électricité, j'étais tendu, tous mes muscles bandés. Je tentais en vain de calmer ma respiration pour arriver à me contrôler. Elle me rendait fou, elle était incorrigible et putain, ce qu'elle était bandante.
Elle retira lentement sa main, et lorsque je vis ce qu'elle tenait j'esquissai un léger sourire.

— Qu'est-ce que t'essaie de faire avec ça beauté ? Depuis quand tu utilises ce genre de choses ?

Je m'approchai lentement d'elle, toujours allongée sur ce lit. Elle ne répondit pas à ma question. Ses yeux me scrutaient alors que les miens la dévorait. J'allais en faire qu'une bouchée, j'étais prêt à la déboiter si fort que je serai sûr qu'elle ne pourrait plus jamais danser avec Gabriel, elle ne pourrait plus jamais danser tout court.

— Ton mec n'est pas capable de te faire jouir comme tu aimes, il est obligé d'utiliser des jouets pour y parvenir ? Pose ça.

J'étais sanglant, méchant, j'avais besoin qu'elle me dise que j'étais le seul à pouvoir lui apporter ce qu'elle désirait au plus profond d'elle, je voulais qu'elle me dise que j'étais le seul capable de la faire crier à en perdre la voix. Je voulais qu'elle me dise que j'étais le seul, comme elle était la seule pour moi. Elle posa doucement l'objet encore luisant sur le côté du lit.

Gentille fille.

J'enlevai mon tee-shirt en un mouvement, et je grimpai sur le lit pour me positionner au-dessus d'elle. Son regard était aguicheur, elle se releva légèrement pour me faire face, j'approchai lentement mon visage du sien, nos repirations s'entremêlèrent. Je ne la touchai pas, pourtant elle brulait pour moi. Nos bouches se frôlèrent, je jouais pour faire durer le moment, et elle se prenait au jeu. Je passai ma main dans son dos, et au contact de mes doigts sur sa peau, des frissons parcoururent tout son corps. Un sourire malicieux s'afficha alors sur mon visage. C'était donc ça. Le pourquoi elle avait dressé autant de barrières entre nous, c'était ça l'effet que j'avais encore sur elle. Je la rendais folle, autant qu'elle me rendait fou. Elle haletait alors que je n'avais même pas encore commencé. J'entrepris de dégrafer son soutien-gorge, et j'attrapai une de ces bretelles avec mes dents qui frôlèrent alors légèrement sa peau. Je l'entendis gémir à se contact et les sensations dans le bas de mon ventre se décuplèrent. J'enlevai alors ce dernier rempart protégeant sa poitrine, et elle se retrouva entièrement nue, faible, en dessous de moi. Je pris un instant pour la mater sans m'en cacher, elle m'avait terriblement manqué. A la vue de ses seins, ma respiration s'alourdit, j'étais en train de perdre mes derniers moyens. De ces doigts elle releva ma tête pour ancrer de nouveau son regard au mien.

Stelle T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant