6 ~ Les retrouvailles

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Charlie

— Les laboratoires sont incroyables, l'endroit est hyper contemporain, et les équipes ont l'air formidable j'ai hâte de commencer dans le vif du sujet. M'exclamai-je

— Je suis super content pour toi, tu mérites tout ce qui t'arrives, tu as travaillé pour. Je t'avoue que l'appartement fait un peu vide sans toi, et Ninja fait la grève de la faim depuis que tu es partie. Je dois le nourrir à la main t'y crois ? Rigola Charly à l'autre bout du téléphone.

— Oh non... Mon bébé. Bon, tu sais qu'il ne va pas se laisser mourir de faim quand même ?

— Oh tu sais, vu la tête de mule que c'est, on n'est pas à l'abris. Bon, je dois te laisser, ma mère et ma sœur arrive dans moins d'une heure et je n'ai toujours rien préparé à manger. Ça m'a fait du bien d'entendre ta voix, je t'aime mon cœur.

— Passes leurs le bonjour de ma part, vous me manquez tous les deux. Je vous aime.

Il raccrocha, tandis que je restai encore quelque minute allongée sur mon lit, en regardant le plafond. Puis je me levai d'un bond en regardant ma montre : 18h53.

Merde, je vais être en retard.

Je me dirigeai rapidement vers la salle de bain, puis me déshabillai d'une traite pour prendre une douche rapide. J'en profitai pour laver mes cheveux, il fallait que je sois un minimum présentable pour ce soir. Une fois ma douche finie, j'appliquai du produit sur mes cheveux pour leur donner une belle boucle, puis j'ouvris ma valise, j'avais pris trois robes habillées, je devrai pouvoir en trouver une qui fera l'affaire pour ce soir.
Je sortie alors ma préférée, elle était noire, longue, fluide et décolletée ce qui mettait ma petite poitrine en valeur, parfaite pour le repas. Je l'enfilai rapidement, le contact du satin sur ma peau me fit frémir. Une fois devant la glace je me demandai tout de même si la fente sur le côté commençant juste en dessous de mes fesses ne faisait pas un peu trop sexy pour l'occasion, mais tant pis, je n'avais plus le temps de tergiverser. Je décidai alors de ne pas trop me maquiller, juste un peu de crayon noir pour faire ressortir mes yeux bleus, et un rouge à lèvre mate pour la touche finale.

Ça y est je suis prête.

Avant de sortir de ma chambre, je pris une photo de ma tenue laissant le décolleté apparaitre clairement, puis l'envoyai à Charly.

[Moi
Au cas où tu aurais envie d'aller voir ailleurs pendant mon absence 😉]


[Charly
Aucune chance madame, ma future femme est beaucoup trop canon. Toi en revanche, fais attention aux beaux napolitains.]

[Moi
Aucun ne t'arrives à la cheville. Love.]

Je pris mon sac à main dans lequel je bourrai mon téléphone, la clé de la chambre et mon portefeuille, puis je me précipitai en direction du hall d'entrée, dans lequel mes collègues devaient déjà m'attendre.

— Toujours la même qu'on attend ! Grogna Ulrich

— Désolée professeur, j'étais au téléphone je n'ai pas vu le temps passé, lui souriais-je.

Il secoua la tête l'air exaspéré, puis nous prenions le chemin du restaurant à pied.

Encore une fabuleuse idée de la part de Charlie Roy d'avoir mis des escarpins de 15 centimètres de haut.

Stelle T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant