Stelle T1

34 ~ Je t'en supplie.

Alessio

—   Je t'en supplie...

Je m'arrêtai net tout comme mon cœur.

Qu'est-ce qu'elle venait de dire ?

Je me retournai, et croisai la lueur qui brillait dans ces yeux bleus. Mon être prit feu, mon cerveau se mit en pause. Je fis marche arrière, j'attrapai son visage de ma main gauche et je fondis sur ces lèvres.

Putain.

J'eu l'impression que tous mes organes vitaux venaient d'exploser en même temps. Elle posa sa main sur ma nuque pour approfondir notre baiser, et attrapa ma chemise de son autre main pour me maintenir contre elle.

Bordel.

Il n'y avait rien de doux. Nous étions tous les deux en train d'assouvir un besoin animal. Les muscles de mon bas ventre se tordirent dans tous les sens, j'en avais mal. Une douleur si violente qu'elle m'en coupa le souffle. D'un commun accord, nous mettions fin à ce baiser enflammé pour reprendre notre souffle sans pour autant briser cette proximité. Notre respiration était chaotique, et alors que j'attendais son feux vert pour reprendre la ou nous en étions, c'est elle qui reposa ces lèvres sur les miennes, plus doucement cette fois ci, plus sensuellement, comme elle savait si bien le faire. Ma langue demanda l'autorisation de la gouter, autorisation qu'elle me donna en laissant assez d'espace entre ces lèvres pour que je m'y faufile. Nos langues entamèrent alors une danse charnelle qui me fit un peu plus perdre la tête. C'était si bon, et ça m'avait tellement manqué. J'étais en train de donner à mon corps ce qu'il réclamait depuis sept ans, la drogue qui lui avait manqué depuis toutes ces années.

Donnez un verre de rhum à un ancien alcoolique ou tendez une cigarette à un ancien fumeur pour comprendre ce que j'étais en train de vivre.

Ma main dévia de son visage à ses cheveux pour les agripper, elle poussa un léger gémissement qui vint s'échouer contre mes lèvres. Je la plaquai alors un peu plus contre la voiture, mon corps réclamait plus, je voulais fusionner tout entier avec elle. Je voulais sentir toutes les parcelles de sa peau. Ces dents vinrent pincer lentement ma lèvre inférieur alors qu'elle s'éloigna légèrement de moi pour me lancer son regard le plus provocant qu'elle avait en stock.

Ok, je vais exploser.

—   Charlie... Arrêtes ça si tu ne veux pas aller plus loin, je suis incapable de me contrôler quand il s'agit de toi. Grognai-je

Elle me sourit, en mordant sa lèvre inférieure.

Ok, tu l'auras voulu.

Sauvagement, je l'attrapai par les cuisses pour la soulever.

—   Accroche-toi.

Elle passa ces bras derrière ma nuque, et je fis le tour de la voiture pour la déposer sur le capot. Mes lèvres fondirent de nouveau sur les siennes, alors qu'elle écarta les jambes pour que je m'y faufile. Elle était aguicheuse, elle allait me faire disjoncter. J'étais à deux doigts de la prendre, la, sur ce putain de capot, à deux doigts de la démonter si violemment qu'elle ne pourrait plus jamais se frotter à un gars comme elle l'a fait sur ce putain de podium.  Ma main dévia sur sa cuisse nue, pour l'agripper bestialement. J'allais y laisser mon empreinte, c'était sûr, mais elle ne s'y opposa pas. Mes lèvres vinrent dévorer sa mâchoire, et ma langue prit le relais dans son cou. Elle leva la tête pour me faciliter l'accès, sa respiration était lourde, alors qu'elle retenait ces gémissements en se mordant la lèvre. Je redécouvrais sa peau douce, son gout incroyable, je ne manquais aucun centimètre de sa peau brulante. Mes dents vinrent attraper son lobe d'oreille, en réponse ses ongles griffèrent sauvagement la peau de ma nuque m'arrachant un grognement rauque.