60 ~ Aveux - Round 2

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Charlie

Hier soir, Ales était venu me chercher dans ma chambre. Le regard froid il m'avait fait signe de le suivre, et il m'avait ramené jusque dans son lit. Silencieusement il m'avait fait comprendre qu'il en avait besoin, et moi j'avais accepté.

Le réveil de mon téléphone sonnait, depuis vingt minutes, mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas commencer cette journée. A partir du moment ou j'avais ouvert les yeux, une boule de stress s'était formée dans mon estomac, et alors que je ne m'étais pas encore levée, j'avais déjà la nausée.

J'entendis Ales grogné, puis je vis son bras passé au-dessus de mon corps pour venir attraper la cause de son réveil prématuré.

— Désolée... Lachai-je en voyant ces yeux ouverts.

Il pivota légèrement la tête et je vis un léger rictus taquin se dessiner au coin de ces lèvres. En une fraction de seconde son corps se retrouva au-dessus du mien. Son regard brulant se posa sur mes lèvres et me fit déchanter.

— Il va m'en falloir un peu plus pour que j'accepte tes excuses... Me susurra-t-il à l'oreille en attrapant mon lobe de ces dents.

J'émis un petit gloussement en tentant de me libérer de sa carrure beaucoup trop imposante pour moi.

Beaucoup trop excitante.

Mais il ne se laissa pas faire, et s'ensuivit une petite bagarre, comme des enfants de douze ans, on se chamaillait, on riait, et pour la première fois, je n'en n'avais rien à foutre que l'on m'entende dans sa chambre. Je rigolai à gorge déployée, parce que pour la première fois depuis une semaine, je venais d'oublier quelques secondes tout ce qui me tracassait. C'était l'effet Alessio Stelleti.

Et je doutai, je doutai de mes propres sentiments. Je n'étais plus sûre de vouloir rester seulement pour détruire cet investisseur, peut-être que ce n'était qu'une excuse pour être un peu plus longtemps avec lui.

— Aie ! Arrête, stop ! Tu m'as fait mal ! Me plaignis-je.

Il se stoppa, et se mit sur le côté, me dévisageant alors que je me massai le doigt qui venait de se tordre, une légère grimace au visage.
Il attrapa ma main, et ramena mon doigt jusqu'à ses lèvres. Mon cœur vacilla au moment ou sa langue s'enroula autour de mon index, ces iris bleus noyés dans les miens, remplis de désir. Et moi j'étais à deux doigts de succomber. Je repris ma respiration.

— Stelleti... Grondai-je, tu ne peux pas sortir ta langue à chaque fois que tu fais de la merde.

Je vis un petit sourire se dessiner sur son visage alors qu'il intensifia son regard sur moi. Il sortit lentement mon doigt de sa bouche, et mon clitoris se mis à pulser violemment contre le tissus de mon string.

Bordel, c'est pas humain d'être autant sexy.

— T'es sûre ? Me questionna-t-il en levant un sourcil, narquois.

Non, je ne suis sûre de rien.

Je lui lançai un regard noir, pour masquer ma violente envie qu'il me prenne dans son lit, puis je me levai, avant de réellement craquer. Il étouffa un rire.

— Tu craqueras Roy.

Peut-être.

NON.

— Rêves.

Le son de son rire qui me parvenait alors que j'étais allée me cacher dans sa salle de bain m'arracha un léger sourire. Je me débarbouillai le visage, puis je ressortis, il était toujours allongé sur son lit, son téléphone à la main.

Stelle T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant