24 ~ Rapprochements

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Charlie

Nous étions vendredi, ce qui rimait avec fin de semaine. J'avais passé les deux derniers jours à l'IREN avec mes équipes, et aujourd'hui nous avions eu la réunion ou Juliette nous avait présenté leurs derniers résultats. Elle avait fait du très bon travail à Lyon, je savais que je pouvais lui faire confiance. Ma meilleure amie me manquait, j'aurai eu besoin de me confier à elle, lui faire part de mes doutes, pour avoir son avis, et qu'elle me remette à ma place, mais je ne pouvais rien faire de tout ça.

Hier, c'était Juliann qui m'avait accompagné, et aujourd'hui c'était Eleonor qui s'en était chargée. Elle avait aussi été missionnée de m'accompagner faire les magasins à la fin de la journée pour ce week end. Apparemment un grand bal était organisé samedi soir, et j'étais invitée. Eleonor m'avait expliqué dans la voiture en direction des magasins, que ce bal était organisé à chaque début d'été, la mafia Steletti de chaque pays était réunis dans un endroit incroyable pour se retrouver, parler affaires et faire un point sur les résultats de la première partie de l'année. Un second bal était organisé en fin d'année. C'était apparemment quelque chose d'époustouflant, Eleonor semblait super excitée.
Je n'avais pas beaucoup croisé Ales ce deux derniers jours, et lorsque nous nous étions trouvés dans la même pièce hier soir il avait été hyper froid.

Eléonor s'étaient garée dans une des rues les plus commerçantes de Naples, vers tous un tas de magasins de luxe. Elle trouva sa robe dans le premier magasin dans lequel nous étions rentrées. Elle me faisait beaucoup penser à Juliette, elle était comme elle et fonctionnait au coup de cœur. Le problème c'est qu'elle en avait à chaque magasin que nous faisions. J'étais tout l'inverse, complétement indécise, je pouvais mettre des heures à trouver quelque chose qui me plaise.

—   WA-HOU ! Alors celle-là est PAR-FAI-TE. S'extasia-t-elle.

—   Eleonor, tu as dit ça pour les quatre dernières que j'ai essayé. Soufflai-je.

—   NON ! J'ai dit qu'elles étaient incroyables, mais celle-ci est parfaite ! Regarde-toi !

Elle se leva et m'attrapa par les épaules pour me tourner face au miroir. Elle avait raison, elle était très belle. C'était une robe longue moulante, mais légèrement évasée vers le bas. Il y avait une légère traine à l'arrière. Le haut était en dentelle avec de fines bretelles, habillé de petits diamants gris et surtout elle était dorée. La vendeuse m'avait apporté des escarpins gris clair qui allaient parfaitement avec, et un petit sac à main de la même couleur. 

—   Elle a été confectionnée pour toi c'est sûr. Ajouta la brune, Ales va être fou quand il va te voir dedans.

Je secouai la tête en guise de réponse en roulant des yeux, puis j'attrapai l'étiquette de prix. Mes yeux s'arrondir à la vue de tous ces chiffres.

—   Non, non. J'ai de l'argent, mais hors de question que je mette ce prix-là dans une robe.

Eléonor rigola, puis m'arracha l'étiquette des mains.

—   Va te changer, on la prend.

—   QUOI ?

Elle sortit une carte dorée de son sac et la brandit devant mes yeux.

—   Ton prince charmant m'a donné accès à son compte en banque et m'a dit qu'il n'y avait pas de budget. Alors crois moi on va en profiter. Ales ne m'avait jamais donné sa carte bancaire. S'excita-t-elle en tapant dans ces mains et en sautillant sur elle-même.

Elle se retourna vers la vendeuse.

—   On prend la robe, les chaussures et le sac. Lui sourit-elle.

Stelle T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant