La nuit était déjà tombée sur Huntersville chassant les passagers sur le trottoir qui se comptaient sur le bout des doigts à présent. En face d'un garage, un petit magasin illuminait la chaussée et ouvrait encore ses portes aux clients.
Une voiture s'arrêta devant l'espace marchande et un homme gagoulé y sortit, la silhouette alourdie dans des vêtements noirs recouverts d'un long manteau en cuir qui balayait presque le sol carrelé.
Il ne fallu pas longtemps pour que le propriétaire, debout derrière la caisse ne le voie et sans lui laisser une chance de s'enfuir, l'homme pointa sa beretta sur son front, rendant impuissant sa victime.
— La caisse, je veux tout ! Intima t-il en faisant un allé retour entre la table et l'homme qui avait levé les mains en signe de soumission.
Le propriétaire ne chercha pas à s'opposer, flageolant, il ouvrit la caisse et sortit tout ce qu'elle contenait soit cinq milles dollars et les déposa sur la table.
— C'est tout ce que j'ai, s'il vous plaît ne me tuez, l'implorait-il les lèvres tremblantes.
Le braqueur récupéra l'argent, les enfoui dans ses poches et s'en alla en reculons. Dans la rue, il se hata d'enlever son masque, dévoilant ses cheveux châtains attachés en queue de cheval et cacha son arme dans son manteau avant de reprendre la route a bord de sa voiture.
Cinq jours plus tard:
Des policiers entrèrent dans le tribunal accompagné d'un homme au regard vide qui avançait de façon automatique, sans prêter attention aux personnes dans la salle d'audience.
Derrière un bureau en bois, siégeait une cinquantenaire qui sous sa tige noire de représente de la justice se cachait une grand-mère gentille qui adorait passer du temps avec sa famille autour d'un barbecue.
La greffière se leva avec un document dans les mains et alla vers le juge.
— Un deux quatre un, ministère public contre Victor Mandela, braquage à main armée.
— Très bien, qui traite cette affaire ? Demanda le juge à l'attention des représentants des deux parties.
Un homme s'avança vers le juge, habillé d'un costume noir deux pièces.
— Ryan West pour le ministère public, se présenta t-il, le menton levé avec suffisance.
— Brice Truman, avocat de monsieur Sullivan.
La greffière nota le nom des représentants dans un ordinateur.
— Comment l'accusé va t-il plaider ? S'informa la juge.
— Non coupable madame la juge, répondit Joachim derrière la table réservée à la partie défenderesse.
Assis derrière le ministère public, un homme se leva, outré par sa réponse, c'était le propriétaire du magasin qui avait été braqué et le pointant d'un doigt menaçant il s'écria :
— Menteur, c'est toi, espèce de sale voleur !
— Monsieur, un peu de tenu, nous sommes dans une salle d'audience ici, pas dans un marché ! Le reprimanda la juge.
— Mais c'est lui, il m'a volé tout mon argent ce bandit!
— Monsieur, prononça t-elle à l'attention de l'un des policiers. Veuillez mettre ce Monsieur dehors.
Le policier s'avança et vint se placer à côté du banc où était assit là victime.
— C'est un voleur je vous dis, sache que tu finiras en tôle fils de chien! Cette histoire ne s'arrêtera pas là ! Le menaçait-il alors qu'il se faisait reconduire à la porte par le policier.
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Perfect Addiction
RomanceUne rencontre inattendue, un regard d'une seconde et un amour passionné et obsessionnel sans limite. Deux personnes que rien ne prédisposait à se rencontrer,une âme noire et une âme blanche pourtant fusionnelles. Lui, il est baigné dans le sang, il...