première dispute

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Mon homme est une célébrité !
Assis sur une banquette confortable, je m’accroche à lui, prêt à mordre le prochain adonis bodybuildé qui le touche, quand aux minets, je vais en faire de la chair à pâté. Et il en rigole !
Philippe discute au bar avec Gabriel. Pour son âge, il est magnifique. Ses cheveux argentés croulent sur ses épaules, un maquillage savant met son visage en valeur. Il a encore des épaules solides, un torse harmonieux sanglé dans un gilet or et bleu.
Mick a le regard fixé sur le voisin un peu trop entreprenant de son compagnon, les mâchoires serrées.
Soudain, il  se fige et bondit vers le bar. Le voisin vient de se coller au dos de son Homme, un bras de chaque côté, les mains à plat sur le bar.
Me voilà rassuré , je ne suis pas le seul jaloux .

– Hey toi, lâche le tout de suite. Tu ne connaîs pas le consentement ?

Je m’ ennui un peu. Nathan est en pleine discussion rugby avec un vétéran, match….coupe des nations...présidence de la ligue… du chinois pour moi….souvenirs…
Hey…alerte rouge, l’autre barraqué vient de défaire le chignon de mon homme…le mien…en riant sur une histoire de vestiaire. Le bras lâche mon épaule pour faire un check, et…ne reviens pas. Je me pousse contre Nathan, il sont parties dans leur passé commun de fêtard, de troisième mi-temps. Je boude. J’ en sais quoi des troisième mi-temps ?

J’envie Philippe, blottis sur l'épaule de Mick qui discute avec Barbe Bleu. La main brune masse sa nuque, contourne l'épaule pour caresser son cou. Philippe ferme les yeux un instant. Un chat. Je l’ entend presque ronronner. Avec un grand sourire et un clin d'œil, il me montre la piste d’un coup de menton.
Je ne comprends toujours pas les codes, mais je lui obéi.

– Je vais danser.
– Oui.

Pas plus ? La moutarde me monte au nez, l’autre joue avec ses cheveux, il laisse faire.

Inspire…expire…musique. J’écoute le tempo, je  laisse mon corps glisser dans le son, s’harmoniser avec la vibration du lieu, de la foule, transe, j'oublie mes soucis, mes galères.
Un corps se colle au mien,j’entrevois  deux mains pleines de bagues têtes de mort, des manchettes en cuir cloutés, sur mes hanches, sa chaude érection embrase mes reins, délicieux, je défais ma longue nattes pour sentir mon crâne libre.

– Oh ! Ça va ? Tu t’ amuses bien ?

Nathan a pris son ton le plus grave. Les deux mains sont projetées en arrière.

– Pas touche !

– Compris Nath ! Chasse gardée . Dommage.

Only you… un bon vieux slow de grand-papa.
La piste se vide, les couples se forment.
Des doigts durs empaument mon crâne, tire sur ma crinière, des yeux clairs orageux se plantent dans les miens avant de me rabattre contre son épaule

– Tu ne me fais plus jamais ça ! Me susurre la voix chaude.

Si il croit s’en tirer aussi facilement.

– Toi non plus

– Pardon?

– Avec ton copain rugbyman.

– C'est pas faux. Un à un.

Nos corps se détendent, on se balance l’un contre l’autre, dans nos chaleurs. Il maintient mes hanches contre les siennes, masse mes fesses
😻Oouuuu làààà !
Il insiste un peu
🤪Putain… c’est booonnn!
Il passe en mode malaxage, genre
🍞 il pétrit la pâte à pain, plutôt la brioche…
Je recule un peu mon bassin, je voudrais le même traitement , devant. Rien à faire.
Mes cuisses flageolent.
🍑🍆J’ aime trop…je voudrais qu’il me baise..fort, qu’il entre en moi. Profond.

La chaleur intense m’ abandonne, se déplace vers ma nuque, la base de mon cou.

🥵Nooonnnn, reviens s'il te plait, reviens..encore un peu , s’il te plaît, s’il te plaît.

SortirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant