Chapitre 54 : Bouge avec moi

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Jeudi 26 décembre 2029- Sproul State Forest – Domaine Larkmîr

— Van, s'il te plaît, desserre les cuisses.

Kadvael se trouvait à genoux au pied du lit, devant les jambes de son partenaire qui remuait, se penchait sur lui et serrait les jambes comme une huitre qui se referme.

— Quoi ? protesta-t-il. Je ne vais pas t'attendre les cuisses grandes ouvertes.

— Tu n'as aucun mal à le faire d'habitude.

Van fit la moue. Avoir son roi à genoux devant lui n'était toujours pas une chose avec laquelle il était à l'aise, mais Kadvael semblait déterminé à lui rendre ses caresses de la manière dont il le voulait. Il posa ses mains sur ses genoux, les ouvrit lentement et se rapprocha de son intimité en pressant des baisers sur son bas ventre. Un frisson hérissa l'échine de Van, qui frémit et le brun leva ses yeux rouges vers lui puis posa une main sur son torse.

— Recule un peu, lui dit-il en le repoussant avec douceur.

Van recula légèrement le buste, car il était quasiment recroquevillé sur lui-même. Cette position ne lui convenait décidemment pas. Kadvael jeta un œil aux mains du blond et, passant les bras autour de ses hanches, prit ses poignets et les positionna derrière-lui, dans une posture de décontraction. Satisfait, le vampire lui offrit un sourire, puis fit couler des baisers à l'intérieur de sa cuisse, descendant progressivement vers son intimité dressée. Van frémit de bien-être, les yeux accrochés à son éphèbe, qui prit sa verge et entreprit de la masser. L'éros comprima ses tripes, ses doigts s'enfoncèrent férocement dans la literie. Kadvael lécha sa hampe de bas en haut puis fit jouer sa langue sur son gland tel un chat lapant son lait. Van trémula de plaisir, sa cage thoracique se souleva puis s'abaissa fastidieusement. Il se languissait de plus et Kadvael, conscient du doux supplice qu'il lui infligeait, planta son regard dans le sien et l'engloutit tout entier. Dans les prunelles du blond, la luxure luisait comme une lame au soleil. Son amant aspira sa hampe chaude entre ses lèvres et la confina dans sa gorge, puis recula et réitéra l'opération. Van laissa échapper un son doux et plaintif. Son corps s'alanguissait progressivement sous les va-et-vient de ces lèvres aguicheuses, luisantes de stupre, qui glissaient sur son sexe. Le plaisir s'échouait sur les rives de son entrecuisse, insatiable et grisant. Sans qu'il ne s'en aperçoive, Van s'était complètement détendu et remuait légèrement le bassin, les paupières à demi closes. Un orgasme gonflait dans son bas ventre, aussi il empoigna les cheveux de Kadvael.

— Kad, je vais jouir...

Le bellâtre accentua ses va-et-vient, les doigts de Van s'enfoncèrent dans ses boucles, l'éros atteignit son paroxysme et implosa comme un barrage brisé. Tout son corps se tendit et il se déversa dans la gorge de son amant, qui avala sa semence sans cesser d'aller et venir. Le plaisir bondissait par vagues successives, attaquant Van de frissons dévastateurs, avant que tous ses muscles ne se relâchent dans un dernier sursaut d'extase et qu'il ne gémisse sensuellement, puis ne s'effondre sur la couverture. Kadvael grimpa sur le lit en avançant sur les mains et les genoux, remontant des baisers le long du ventre puis du torse de Van, jusqu'à atteindre sa gorge qu'il dévora. Finalement, il le tira pour l'allonger complètement sur le lit et se coucha entre ses cuisses en collant son corps musclé au sien.

— Ça va mieux ?

Van ne répondit pas. Il vit perler une goutte blanche au coin de ses lèvres, dévoila un sourire finaud et l'essuya du pouce.

— C'est à moi, ça.

Kadvael saisit ses mâchoires d'une main et l'embrassa à pleine bouche. Le chasseur passa ses jambes autour de sa taille puis les croisa derrière lui. Il sentait l'érection solide de son amant appuyer contre son bas ventre tandis qu'ils remuaient et se caressaient mutuellement. Kadvael recula le bassin, glissa sa verge entre ses fesses et s'y masturba lentement, sans cesser d'embrasser Van.

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